Signe de sang à Lesconil

Signe de sang à Lesconil

Legimi

Une porte d'hôpital dévoile un invité inattendu, suivi de près par la mort... Aphorien ne dort pas. La nuit est un autre espace dans son existence où il n'est qu'une sentinelle du temps. Quoi qu'il y fasse, rien ne changera son destin. Il sait que la mort vient et il est aujourd'hui le seul à connaître la forme qu'elle prendra. Que les graviers crissent dans la cour et un ennemi arrive… Un ennemi ? Pas toujours. Tout dépend de l'heure. Quand la pendule sonne 7 heures 30 du matin, il sait que l'infirmière arrive. Alors il compte les coups de la vieille horloge dont il ne voit pas le cadran : dong, dong, dong, dong… Il est à peine plus de 5 heures. Ce ne peut pas être l'infirmière ! La porte s'ouvre lentement. "Il" est là, à trois mètres de lui. L'histoire va changer de sens. Aphorien se redresse dans son lit. Il n'a pas peur de mourir. Il va tuer. Plongez-vous dans le quatrième volet des étranges aventures de l'enquêtrice Sarah Christmas, avec ce polar breton qui vous tiendra en haleine jusqu'à son dénouement ! EXTRAIT La famille Ki Du avait toujours favorisé ces rencontres entre morts et vivants. Aphorien n’aurait pu expliquer ce qui se passait quand s’établissait cette étrange communication. La vie n’était jamais qu’une simple seconde de conscience à un moment donné. Elle s’arrêtait à volonté, au hasard des destins. La fleur la plus éphémère mettait plus de temps qu’elle à disparaître. Alors il y avait seulement, comme l’avait toujours dit Barbe de son vivant, cette distance infime à franchir pour communiquer avec l’autre côté. Elle leur avait fait faire de nombreuses expériences dont celle de la célèbre et mystérieuse rencontre avec “l’Être Bleu”. Dans ces “terres” sans nom ils avaient retrouvé des êtres de toutes ethnies, de tous pays, de tous âges. Ils ne se parlaient pas mais se comprenaient tous. C’était une ambiance étrange que cette lumière bleue à laquelle on accédait seulement en fermant les yeux. Personne de la famille ne s’était jamais posé de question sur ce qui semblait si évident, si naturel. Aphorien et Immoléon étaient encore bébés quand se manifestèrent les premiers contacts. Ils avaient vu se pencher sur leur couche des centaines d’êtres fabuleux. Les esprits des enfants étaient marqués de scènes merveilleuses. Des fées aux voix douces, des ogres colorés, puissants et charbonneux, des marins aux mains écaillées, des femmes au regard violine, à la peau tissée de dentelles. Alors, de quoi pouvaient-ils encore avoir peur ? À PROPOS DE L'AUTEUR Breton, régionaliste convaincu, Jean-Pierre Le Marc est né le 27 Juillet 1948 à Larvor, Loctudy (Finistère). Après une solide expérience de l'environnement économique et des relations humaines acquise au sein d'entreprises industrielles régionales, il se consacre depuis des années à une vocation ancienne et forte : le journalisme de terrain. Indépendant de nature et à de nombreux titres, il axe son activité sur des reportages essentiellement basés sur les réussites et les challenges économiques du Grand Ouest, ainsi que sur le patrimoine et la culture bretonne. Passionné d'Histoire, il est, également, depuis son enfance, marqué par la grande aventure de l'Indochine, ses errances et ses souffrances. Il est décédé en mars 2010.

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