La maison des brouillards
Legimi
Ravie de s’extraire de son quotidien monotone, Doro accepte sans hésiter de travailler sur une affaire classée. Mais elle s’apercevra bien vite que les apparences sont trompeuses, et que l’affaire est peut-être bien plus complexe qu’il n’y paraissait au départ… Doro Kagel est journaliste à Berlin ; son fils est parti à l’université, elle peine à joindre les deux bouts, vivant du maigre salaire que lui rapportent ses piges et de quelques cours qu’elle donne à l’université, elle est célibataire depuis trop longtemps, et n’a même plus envie de sortir de chez elle. Jusqu’au jour où sa rédaction lui propose d’écrire un article sur une affaire classée, la “nuit sanglante d’Hiddensee” : deux ans auparavant, trois personnes avaient en effet été retrouvées assassinées sauvagement dans la belle maison de verre de l’architecte Philipp Lothringer, sur la petite île paisible d’Hiddensee, un lendemain de tempête. Et la meurtrière présumée est quant à elle dans le coma, ce qui rend tout procès impossible. Un réunion d’anciens camarades de lutte qui aurait mal tourné ? L’investigation menée par Doro Kagel est ponctuée par des flashbacks narratifs, et on découvre en même temps qu’elle – parfois même avant elle – ce qui est vraiment arrivé cette nuit-là, dans la Maison des brouillards. Eric Berg signe un premier thriller policier qui prend aux tripes, et nous transporte loin, bien loin, sur cette petite île d’Hiddensee, tant et si bien qu’on se croirait presque plongé dans l’univers de Shutter Island. EXTRAIT Trois morts, une personne dans le coma, tel était le bilan de la « nuit sanglante de Hiddensee », qui, deux ans plus tôt, avait secoué cette petite île de la Baltique. La nouvelle du massacre était passée au journal télévisé national juste avant le sport, et l’expression « nuit sanglante » avait été définitivement consacrée par le reportage d’un quotidien à sensation. À la une, les photos des victimes en noir et blanc, style passeport, flottaient sinistrement entre des titres en capitales énormes. En page deux, c’était la consternation, le choc pour les survivants, les familles des victimes, les voisins, avec, tout en bas, un zeste de colère : Pourquoi ces meurtres ? Le drame aurait-il pu être évité ? Y avait-il eu négligence, imprudence ? Aussitôt après les obsèques, le silence était retombé, principalement parce qu’il n’y aurait pas de procès. Car la personne dans le coma était l’auteur supposé des faits, et, tant qu’elle demeurerait inconsciente, l’affaire dormirait avec elle. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Un dénouement fracassant, une intrigue bien menée de bout en bout. Des personnages bien travaillés. Un style fluide. - Blog Sangpages L’histoire, aux multiples rebondissements, ne vous laissera pas fermer l’œil avant d’en avoir terminé avec elle . - Marine Stisi , Toute la culture À PROPOS DE L'AUTEUR Eric Berg est un auteur allemand, né en 1967, et dont le vrai nom est Eric Walz. C'est de ce nom qu'il signe ses romans historiques et qu'il est connu en Allemagne. La Maison des brouillards est son premier polar, d'où le choix d'un pseudonyme.
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