Victor Plastre - Re(bondir)

Victor Plastre - Re(bondir)

Legimi

Lorsque Victor recroise Natacha, toute sa vie, de ses échecs à ses rencontres amoureuses, remonte en surface. Depuis que Natacha est partie, Victor Plastre sèche ses larmes avec un mouchoir en lin de la marque Simonot-Godard spécialement brodé pour l’occasion. Il est hanté par son passé qui l’empêche de prendre son destin en main. Rebondir ? Il y pense. Après tout, la vie est un immense terrain de jeu, entre Montmartre, la Goutte d’Or et les troquets. Aussi Victor Plastre aime les femmes et parfois, elles le lui rendent bien. Un beau jour de mars 2017, Victor Plastre croise à nouveau le chemin de Natacha. Qui sont-ils réellement maintenant, l’un en face de l’autre ? Frédéric Péran nous ouvre ici les pages d’un premier roman où le lecteur va découvrir la psychologie tourmentée d’un homme du XXIe siècle. Plongez dans la vie de Victor Plastre et revivez avec lui ses errances, ses tourments, ses déboires amoureux et ses désirs... Un roman que vous dévorerez d'une traite. EXTRAIT J’arrivai le premier. Je m’assis sur un banc pour l’attendre. Quand elle arriva, elle eut un petit moment d’hésitation avant de se pencher vers moi pour me poser un baiser sur la bouche. Ce geste me mit en confiance. Je me levai aussi sec et je l’attrapai par la taille. On discuta en marchant, sûrement de tout et de rien, je dois bien avouer que je ne me souviens pas très bien. J’étais trop occupé à me projeter sur la suite de la soirée. On choisit alors de manger un morceau vers le métro Crimée. Là non plus, je n’ai pas trop de souvenirs de ce qu’on a pu se raconter, j’étais sur un nuage. D’autant plus qu’on s’embrassa plusieurs fois pendant ce repas. Puis on rentra chez moi. Sur le chemin, je faisais avec mon pouce des petits mouvements circulaires dans le bas de son dos. Ces mouvements étaient discrets, incertains, mais j’avais l’impression qu’elle n’y était pas totalement insensible. CE QU'EN DIT LA CRITIQUE "La plume est fluide, vivante, élégante. Le roman est écrit à la première personne, cela peut gêner certains lecteurs mais étant donné que c’est l’histoire de Victor, c’est normal que le « Je » soit employé." - Gabrielle sur La lectrice compulsive.

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