Une passion italienne

Une passion italienne

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Récit d’un amour passionné entre deux êtres d’exception Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolstoï est issu d’une ancienne et noble famille russe et Maria Pagliari est la fille d’un notable de Frascati, petite cité des environs de Rome. Lui, le général de belle prestance, ami du tsar Alexandre ler et connu pour sa bravoure, lutte avec son peuple contre les troupes de Napoléon qui envahissent son pays. En 1813, durant la bataille de Kulm en Bohême, il perd son bras gauche emporté par un boulet de canon. Obligé de renoncer à la vie militaire, fêté comme un héros, il voyage et passe du temps en Italie. Elle, admirée pour son intelligence et sa beauté, est mariée à un Romain de quarante-six ans son aîné. C’est dans la Ville éternelle qu’Alexandre et Maria se rencontrent. Bravant les interdits au prix de nombreux dangers, ils se laissent entraîner dans une relation dont les différentes étapes évoquées dans cet ouvrage nous font traverser une Europe déchirée par les guerres napoléoniennes, une Russie qui s’est battue contre les envahisseurs, une Italie qui se remet des invasions et pillages des Français. Le récit s’appuie sur de nombreux documents et se termine dans la Genève de James Fazy, une Genève qui se cherche politiquement EXTRAIT Le 5 mai 1798, Girolamo, second fils de feu Antonio Pagliari et de Constanza née Grilli, prend pour femme Caterina, fille d’Antonio Rabotti-Tirolazzi, capitaine des cuirassiers du pape, et de Maria Anna, née Bianchi. Le mari est âgé de vingt-neuf ans, son épouse a vingt-sept ans. Tous deux appartiennent à la même petite ville de Frascati nichée à 20 kilomètres de Rome, sur le versant nord du Mont Cavo. Stendhal, dans ses Voyages en Italie, évoque ces lieux : « Je suis établi depuis un mois à Castelgandolfo ; je passe ma vie sur les bords du lac Albano et à Frascati. Ce serait être injuste envers ces sites délicieux que de les décrire en moins de vingt pages… ». CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE - « Dissimuler de menus secrets de famille peut servir à les faire éclore en littérature. Merci aux ancêtres Budé de Claire Keller, qui l’ont propulsée sur les traces d’Alexandre Ostermann-Tolstoï (1771-1857), général russe haut en couleur, de sa maîtresse italienne et des enfants qu’il a eus d’elle. Et comme tous les chemins mènent à Genève, le mot « fin » apparaît devant un paysage genevois, après des heures de passionnante lecture. » Benjamin Chaix, Tribune de Genève - « Découvrir dans son patrimoine familial un mystérieux portrait qui incite à découvrir une magnifique histoire d’amour secrète dormant dans des archives aux quatre coins de l’Europe, c’est l’extraordinaire aventure que retrace l’auteure au fil d’un scénario que lui envieront bien des romanciers ! Avec élégance et sens du spectacle, Claire Keller mêle les souvenirs, missives et documents divers qu’elle a pu retrouver aux détails imaginés mais fort réalistes, nous entraînant des guerres napoléoniennes à l’Italie de Stendhal et aux boudoirs genevois à travers une passion qui fait voir de près le XIXe siècle, tantôt romantique, tantôt – et le plus souvent – dur et poignant. » Joëlle Brack, Librairie Payot A PROPOS DE L’AUTEUR L’auteur est l’arrière-arrière-petite-fille d’Alexandre et de Maria. Ayant hérité du portrait de son aïeule entourée de trois enfants, elle a cherché à percer le mystère du tableau, vérité peu à peu découverte dans d’innombrables fonds d’archives russes, italiennes et genevoises.

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