Un monde positif
Legimi
Du Chili à la Papouasie-Nouvelle-Guinée et du Bhoutan à l’Australie, suivez deux reporters à la rencontre de personnes qui œuvrent, aux quatre coins du monde, pour un futur meilleur. Pascale et Jonathan sont deux reporters partis faire le tour du monde avec la volonté de mettre en lumière ces hommes et ces femmes qui, aux quatre coins de la planète, œuvrent pour un avenir meilleur. Ils se sont allégés de tout, ont condensé leurs vies dans deux sacs à dos de 15 kilos et pris la route d’une vie nomade. Lâcher prise, prendre du recul sur les vies trépidantes, hyper-consommatrices, ultra-connectées, prendre de la distance pour mieux questionner notre mode de vie et revenir aux valeurs essentielles. Du Chili à la Papouasie-Nouvelle-Guinée, du Bhoutan à l’Australie, en passant par le Groenland, le désert d’Oman, les steppes de Sibérie, les ruelles du Bangladesh, à travers l’Équateur, la Tasmanie, la Namibie… Pendant un an, le couple s’est laissé inspirer par ces peuples éloignés avec la volonté de partager des modes de vie venus d’ailleurs, des paysages à couper le souffle et, avant tout, les valeurs véhiculées par ceux qui n’ont pas attendu que le monde change pour changer le monde. Un monde positif s’est écrit au fil de la route et des rencontres. Découvrez le reportage d'un duo parti à la rencontre de peuples éloignés qui ont en commun des valeurs solides et la volonté de changer le monde à leur échelle. EXTRAIT Ensuite, nous avons été témoins de l’harmonie que certains peuples ont développée avec leur environnement naturel. Un lien émouvant qui achève de nous convaincre des forces tranquilles de la nature, son effet apaisant sur les petits hommes que nous sommes, mais aussi et surtout sa fragilité. Si, pour certains chez nous, la nature n’est que le décor de nos vies, pour d’autres communautés éloignées, la nature est une alliée essentielle à la survie. Que mangeraient les petites communautés du Groenland sans la chasse et la pêche ? Comment feraient les Papouans-Néo-Guinéens installés dans la forêt ou au bord de la mer si leur nature tropicale devenait moins luxuriante ? Comment survivraient les villageois de la forêt amazonienne et du fleuve Amazone si leur Pachamama (la Terre-Mère) devenait moins généreuse ? Que deviendraient les familles éthiopiennes dans la région très aride du Tigré si leur climat devenait encore plus chaud et sec ? Après avoir vu tant de splendeurs, nous voulons être des ambassadeurs de la beauté de notre planète mais aussi de sa fragilité, des ambassadeurs de la bonté humaine, de l’élan positif dont nous sommes tous capables. Nous avons énormément à apprendre de l’autre et la force du voyage, c’est qu’il nous confronte tous les jours à nos limites, dans ces cultures que nous ne connaissons pas. Il nous rappelle, comme Socrate, « je sais que je ne sais rien », cette petite phrase qui aiguise l’humilité et bat en brèche les discours tout faits, simplistes et autoritaires. Le voyage, c’est la plus belle des écoles de vie ! À tout âge, qu’on soit grand scientifique ou jeune écolier, nous avons encore tout à apprendre, à découvrir et la bonne nouvelle, c’est que l’on est tous à des degrés divers dans le même cas. À PROPOS DE L'AUTEUR Pascale Sury, photographe et reporter du monde positif, a baroudé dans plus de 70 pays sur cinq continents. Avec son appareil photo à l’épaule et un regard bienveillant, Pascale est à la recherche d’émotions, de réflexions et de sens. Jonathan Bradfer, journaliste à la RTBF pendant 17 ans, est désormais reporter-voyageur. Après des années sur la vague de l’actualité, Jonathan veut pratiquer le journalisme de solutions.
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