Solo pour une nocturne
Legimi
Plongez en compagnie du commissaire Varlaud dans les bas-fonds de la pègre limougeaude... Une série de meurtres dans la ville sans mobiles apparents, si ce n’est que les victimes sont toutes liées au milieu du banditisme local. Le mode opératoire et les armes utilisées laissent supposer qu’il s’agit d’un seul tueur. Un vieux flic attend sa retraite en promenant un œil caustique sur une hiérarchie qui se prend à rêver qu’elle « manage » des chefs d’entreprise et évalue les policiers à la performance, à la culture du résultat. Il est sans illusion sur la déliquescence d’un milieu qui échappe à toutes les règles d’une société qui s’étiole. Reste la ville. Reste l’amitié des hommes. L’amour des femmes. Les nuits sans sommeil, l’amour de la bonne chère et les jours qui s’allongent donnent encore un peu de rythme et de piment à la vie de ce flic désabusé. Au son du rock’n’roll et d’un regard sans complaisance sur une carrière dont cette ultime enquête sera le point d’orgue. Une balade sans nostalgie dans la ville, la noire. Un personnage attachant dans une enveloppe un peu rude, une écriture au scalpel et un suspense sans failles. EXTRAIT Sur la scène de crime, les hommes ratissent. Mesurent. Analysent et dissèquent. Reconstruire l’histoire. Par bribes. Trouvées çà et là. Le détail. Le petit rien. La minutie. Lechénieux a froid. Il se concentre sur la braise qui rougeoie. Il sent dans son ventre monter l’envie de vomir. La sueur inonde son front. La salive envahit sa bouche. La gerbe. À PROPOS DE L'AUTEUR Joël Nivard est né à Limoges où il a passé toute une carrière de commercial, il vit toujours dans cette ville qu’il a longuement évoqué dans les pièces de théâtre qu’il a écrite et qui ont été jouées à Limoges comme Limoges avril 1905 ou Les chroniques du trolley. Il a publié 2 romans : Loser en 1983 aux Éditions Denoël et On dira que c’est l’été, deux ou trois jours avant la nuit aux Éditions Albin Michel en 1986. Son théâtre On pourra pas dire qu’il a pas fait beau aujourd’hui, Rien n’arrive pour rien, Limoges, avril 1905, T’avais qu’à prendre le trolley et Faut-il abattre les tringleurs de rideau ? est publié aux Éditions Le Bruit des Autres. Il aime la nuit, le vin, le roman noir et le rock’n’roll qu’il consomme sans modération.
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