Saumur Brutes

Saumur Brutes

Legimi

Un vol dans une maison de retraite saumuroise désigne Julie Lantilly comme coupable. Mais la jeune femme n'a pas dit son dernier mot ! Les maisons de retraite ont la réputation d'être calmes; eh bien non, pas toutes ! Pas celle qui va faire de Julie Lantilly, une nouvelle fois embarquée dans une curieuse histoire de vol, une présumée coupable. Il faut dire que, sous ses allures de petite ville bourgeoise tranquille et sans histoire, Saumur dissimule une réalité moins reluisante. Tous les coups y semblent permis dès lors que l'apparence est sauve. Si,dans la bonne société, on se salue avec des baisemains, c'est dans les coulisses que l'on peaufine pièges et chausse-trapes. Malgré une charge de travail de plus en plus pesante, la journaliste du Courrier ligérien va devoir se tirer du mauvais pas où elle se trouve: c'est dans le milieu d'une presse régionale en difficulté, au sein de laquelle dominent les injonctions de « restrictions budgétaires » et de « réduction du personnel », qu'elle va devoir évoluer prudemment et, entre deux reportages rondement menés, tirer au clair cette bien surprenante énigme. Un polar saisissant en plein coeur de la cité ligérienne qui, sous des dehors de ville paisible, semble bien cacher son jeu. A dévorer sans plus attendre ! EXTRAIT — J’avais écrit un papier sur cette maison de retraite, je m’en souviens, il y a quelques années. Je n’y suis jamais retournée depuis. Et donc, elle fonctionne toujours bien ? — Oui, elle fonctionne du feu de Dieu. Madame Martin-Delalande m’avait raconté qu’à l’origine, les concepteurs du projet étaient sceptiques parce qu’ils considéraient que Saumur n’était pas une assez grande ville pour accueillir un établissement de ce standing. Ils craignaient de ne pas trouver assez d’anciens avec des retraites suffisantes pour se payer ce confort, vous comprenez ? » Julie opina de la tête. Le capitaine reprit : « Grâce à Madame Martin-Delalande, ma mère est morte dans des conditions décentes. — Je comprends. — Je... ça m’embêterait d’apprendre qu’elle ne soit pas morte de sa belle mort, si je puis dire. — Je le comprends mais, d’un autre côté, ce n’est pas elle qui est en cause. Si elle a été... supprimée, comme le suggère la lettre anonyme, il est de votre devoir que justice soit rendue. — Bien sûr. Je vous entends bien, Mademoiselle Lantilly, mais vous comprendrez que moi, j’ai un certificat médical de décès en bonne et due forme. L’autorisation d’inhumer a été délivrée par la mairie. Tout est en règle. En conséquence, il m’est impossible d’ouvrir une enquête. Vous le savez bien. » La jeune femme jeta un regard malicieux au policier. « Il vous faut du lourd. C’est ça ? — C’est exactement ça. Apportez-moi une bonne preuve et je vous ouvre une enquête. » CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE L'écriture simple, fluide et moderne de l'auteur nous fait vivre cette enquête de l'intérieur. L'auteur nous offre ici un polar mené tambour battant par son héroïne hors du commun et tellement attachante. - KatiaRay À PROPOS DE L'AUTEUR Gino Blandin est enseignant. Auparavant, il a été foreur pétrolier. Auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire de Saumur, dont L’Histoire du Centre Hospitalier de Saumur (Prix Politi 1996), il écrit aussi des romans policiers dont le cadre est la région saumuroise.

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