Plus puissants que les dieux
Legimi
Un mystérieux sarcophage est découvert au barrage de la Rance, Lucien Workan et ses coéquipiers vont enquêter sur cette étrange découverte... Alors que Workan et son équipe se torturent les méninges dans un stage de psychocriminologie censé les aider à mieux appréhender le profil comportemental des criminels, le divisionnaire Prigent leur confie une enquête pour le moins singulière. Des plongeurs ont découvert un étrange sarcophage au pied du barrage de la Rance. Depuis quand ce mystérieux cercueil est-il envasé là ? Que recèle-t-il ? C’est avec stupeur que les flics y découvrent un répugnant cadavre momifié au sourire narquois. Un sourire jaune. Mais Workan, comme on le sait, n’aime pas qu’on se moque de lui… Pour élucider cette affaire, les enquêteurs vont devoir se tourner vers le passé et retrouver, dans la région de Saint-Malo, des ouvriers, encore vivants, qui ont participé à la construction de la première usine marémotrice du monde dans les années soixante… L’un d’eux, de son bureau, ne quitte pas des yeux le grand édifice en béton barrant l’estuaire, pourquoi une telle obsession ? Le magnifique ouvrage d’art incarne-t-il pour lui un temps où il s’est senti plus puissant que les dieux ou bien, au contraire, un infâme destin ? Découvrez un polar breton intrigant et plein d'humour mettant en scène un passé obscur : la construction de la première usine marémotrice du monde dans les années soixante. EXTRAIT — J’ose même pas y penser… Il ne doit plus rien rester du bonhomme : bouffé par les crabes… — Justement non, cet homme était protégé dans un coffre en béton appelé pompeusement par le divisionnaire « sarcophage ». Il serait dans un état de conservation remarquable. Je dois cependant vous avertir d’une chose, il a un compas dans l’œil. — C’était un géomètre ? demanda Leila. — Écoutez-moi bien, lieutenante, je n’ai pas dit qu’il avait « LE compas dans l’œil », mais qu’il avait « UN compas dans l’œil ». Le premier mot est un article indéfini qui change beaucoup de choses. — Vous n’êtes pas en train de nous dire, commissaire, que le macchabée qu’on va voir a un compas dans un œil ? s’inquiéta Lerouyer. — Je crains que si. — Il a un compas dans l’œil depuis cinquante ans ? — Sans doute. — Ça doit être gênant, fit Leila. Workan regarda dans son rétro ; Roberto était livide. — Eh lieutenant, vous êtes plus blanc que la neige de vos Ardennes. Qu’est-ce qui ne va pas ? — Je ne vais jamais pouvoir regarder ça. — Eh bien, vous tournerez le dos et écouterez la légiste… Ah oui, je dis la légiste, parce que notre bien-aimé Lecoq a pris sa retraite… — Bon débarras ! fit Lerouyer. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Cette enquête de Workan est la 11ème de sa série et ne nécessite pas d'avoir lu les précédentes car on comprend assez vite les relations entre les personnages mais une chose est sûre, ce Workan, comme un bon petit palet breton pur beurre, a un vrai gout de reviens-y. J'y reviendrai. - kikenbook, Babelio À PROPOS DE L'AUTEUR Hugo Buan est né en 1947 à Saint-Malo où il réside. Passionné de polar, il publie son premier roman, Hortensias Blues (en 2008 aux éditions Galodé de Saint-Malo), une enquête policière bourrée d’humour à l’imagination débordante. Il crée ainsi le personnage du commissaire Lucien Workan, fonctionnaire quelque peu en disgrâce auprès de sa hiérarchie, ce qui lui vaut d’être muté depuis Toulouse, où il a laissé sa famille, à Rennes. Ses méthodes sont encore largement désapprouvées par son nouveau patron, mais pour Workan, seul le résulat compte ! Ajoutons que ses ouvrages se sont retrouvés sélectionnés pour pas moins de 5 prix, parmi lesquels le Prix Michel Lebrun (au Mans) et le Prix Polar de Cognac.
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