Les plus cruelles dames de l'Histoire
Legimi
Choquantes, parfois inspirantes et toujours captivantes, ces histoires plongent le lecteur dans la vie et l’époque de 21 des femmes les plus impitoyables et ambitieuses de l’Histoire. Impudentes, douées, méchantes, rusées, instables, dures comme la pierre, elles étaient des produits de leur temps, des femmes qui défièrent les coutumes et l’éthique de leur époque. Ces femmes utilisaient tous les moyens à leur disposition pour atteindre leurs objectifs individuels. Leur amour du pouvoir se conjuguait parfois en intrigue, en meurtre. Leur désir brûlant d’être le numéro un, dans un monde où l’homme est un loup pour l’homme. Quelques exemples de ces 21 femmes : - La reine Boadicée s’embarqua dans une croisade sanglante contre les Romains, ralliant les tribus britanniques, et fut tenue pour responsable de la mort d’au moins 80 000 personnes. - L’impératrice dragon contrôla la Chine pendant 50 ans et faisait exécuter quiconque osait la défier - Georgia Tann, « vola » 5 000 bébés et mit sur pied un marché noir de l’adoption très lucratif. - Dans les mers de la Chine du sud, Ching Shih, ancienne prostituée arriva à la tête de la plus grande flotte pirate de tous les temps. Elle terrorisa les mers avec 8 100 navires et 80 000 hommes. Un ouvrage documenté qui dresse le portraits des femmes les plus impitoyables que l'Histoire ait jamais connu. A PROPOS DE L'AUTEUR Alain Leclercq est historien et journaliste. Amateur d'histoires oubliées, il est sans cesse à la recherche d'archives méconnues qu'il aime à rendre accessibles au plus grand nombre. EXTRAIT 29 mai 1985. Le stade du Centenaire, sur le plateau du Heysel, dans la banlieue de la capitale de la Belgique. S’y déroule un des matchs de football dans le cadre de la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions. Face à face sur le terrain, Liverpool et la Juventus. Séparés par une quinzaine de mètres, les supporters des deux équipes. Le drame. Dans les gradins, les hooligans de Liverpool veulent en découdre avec les Italiens : l’année précédente, les supporters du club anglais s’étaient fait agresser en Italie par les supporters de l’AS Roma, ce qui leur était resté au travers de la gorge. Divers éléments – grillages empêchant la fuite, mouvements de foule, insuffisance du service d’ordre, etc. – mènent à la catastrophe : trente-neuf personnes décèdent dans l’échauffourée. Cet événement dramatique inspire l’enfant terrible de la chanson française, le contestataire sur les barricades de mai 68 à Paris, le fils de bonne famille ayant pris un chemin de traverse, Renaud Séchan. Guidé par un idéalisme d’éternel adolescent, il compose la chanson « Miss Maggie », dont il confie l’arrangement musical à son ami Jean-Pierre Bucolo. Chanson quelque peu naïve sur un thème réducteur : l’homme bête et brutal, la femme pétrie de douceur et de bons sentiments. En opposant cette dernière à celle qu’il semble considérer comme la brebis galeuse de la gent féminine, Marguerite Thatcher. « J’ai jamais vu une femelle, pas une femme n’est assez minable, pour astiquer un revolver, à part peut-être Madame Thatcher ». Ce qui était oublier qu’il existait déjà à l’époque des femmes soldates, gendarmes, gardiennes de prison. Sinon terroristes, s’entourant le un lieu public. Normalisant même dans ses excès l’égalité de l’homme et de la femme mise en exergue dix ans auparavant à l’occasion de « l’année de la femme ». La femme est l’avenir de l’homme, écrivait Aragon. Ce clivage faisait en outre fi de l’existence, tant chez Eve que chez Adam, du déséquilibre pouvant mener à la criminalité ou la cruauté. Avec, toutefois, des motivations décryptant le crime ou sa complicité parfois différentes d’après le sexe de l’auteur(e).
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