Les convives
Legimi
Cinq femmes coincées à New York se voient hébergées par un homme... Elles sont cinq femmes, elles ne se connaissent pas. Elles ont en commun des situations professionnelles solides et font partie d’une génération qui a construit sa carrière en pensant que tout était possible. L’éruption du volcan Eyjafjallajokull les bloque à New York où elles croisent le chemin de Lindsay, un américain scénariste et metteur en scène. Leur seule préoccupation consiste à attendre la reprise des vols, tandis que leur impatience grandit. Puis, dans la maison idyllique et propice aux confidences que leur hôte américain a mise gracieusement à leur disposition, le jeu des interactions, les conversations, les situations inédites, leur permettront de se découvrir, s’observer, se livrer, comme seules savent le faire les femmes, depuis la nuit des temps. Ce moment contraint de respiration révèlera et libèrera les histoires intimes. Lindsay en saisit tout l’enjeu et mène la danse, naviguant entre réalité et fiction... Découvrez ce roman, entre réalité et fiction, où l'intimité d'une maison favorisera les confidences. EXTRAIT Ils montèrent à l’étage, où les pièces se ressemblaient, fonctionnelles, plutôt masculines. Une collection surprenante de photos des studios Harcourt animait les murs intérieurs des longs couloirs. La lumière s’allumait et s’éteignait au fur et à mesure des passages, donnant l’impression d’une file indienne de fantômes. Des piles de magazines, de livres d’art témoignaient des goûts éclectiques de leur hôte. De grandes parois de verre en guise de murs extérieurs surplombaient la plage, donnant l’illusion aux visiteurs de traverser un jardin suspendu dominant le monde. Hypnotisées par l’exotisme d’une telle situation, les cinq femmes suivaient Lindsay, émerveillées. Lindsay leur attribua les chambres plutôt que de les laisser choisir. La porte refermée, dans un geste automatique, elles se précipitèrent toutes sur leur téléphone portable, leur seul lien au monde, à leur monde. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Excellent, très agréable à lire. - Isabelle Demorgny, Encre rouge À PROPOS DE L'AUTEUR Sylvie Albertus & Béatrice Sergent - Nous sommes deux amies d’enfance élevées dans les années 70, dans un milieu où la réussite scolaire primait et où la vie professionnelle s’envisageait en harmonie avec la vie familiale. Nous avons bénéficié des conquêtes de nos aînées, qui nous ont offert une liberté extraordinaire (accès à toutes les études, liberté sexuelle) sans les contraintes du début des années 80. Nous nous sommes retrouvées trente ans plus tard et, conscientes de la chance que nous avions eue, nous avons voulu témoigner car nos retrouvailles furent aussi l’occasion d’un nouveau questionnement. Le temps était passé si vite, nous étions heureuses de nos vies, mais qu’allions nous faire du temps qui restait ? Nous avons vécu l’écriture de ce roman comme un moment de respiration permettant à nos quêtes les plus intimes de se révéler. Nous avons interviewé cinq femmes issues des grandes écoles, dont les profils étaient proches des nôtre. Toutes avaient été confrontées, malgré leur réussite personnelle et professionnelle et pour des raisons très diverses, à des remises en question inattendues, quelquefois brutales et profondes. Leurs histoires nous ont inspirées, nos personnages sont fictifs mais vraisemblables.
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