Le sang des cerisiers

Le sang des cerisiers

Legimi

Traces sanglantes, enfants perdus... deux héros pour une guerre Tandis que des enfants disparaissent, des taches de sang sont retrouvées çà et là sur l’immense domaine d’un seigneur des temps anciens – et imaginaires – au Japon. Aidé par son maître d’armes, il devra lutter contre des envahisseurs sanguinaires pour sauver ses terres et ses enfants de leur convoitise brutale. Au fil des saisons et des combats, les deux hommes et leur armée déferont les écheveaux des énigmes rencontrées sur leur route. Un polar troublant dans le Japon du XVIIe siècle EXTRAIT On peut appeler un homme par le nom que lui a légué sa famille ou celui choisi par ses parents, mais il arrive que certains trouvent, au cours de leur existence, une appellation née des circonstances. Ce surnom est une étape de leur propre histoire et en cela, il les qualifie véritablement. C’est par un tel titre que les deux bretteurs ont choisi de se désigner. De leur première rencontre, ils ont gardé leur qualificatif improvisé, comme une trace, un souvenir, devenu pour eux une identité et l’expression du lien qui les rapproche. L’un des deux est le personnage le plus important du territoire, régnant en maître sur un immense domaine. Il est, en une seule parole, devenu à jamais « le bailli ». Fils et héritier du daimyo, il a accueilli un jour d’un sourire un mot que d’autres, en son rang, auraient perçu comme une moquerie. Répondant à son tour à l’apprenti maître d’armes que son propre père lui présentait comme étant son nouvel éducateur, il le baptisa « l’hôte », parce qu’il était celui qui est reçu au château. Son père, en effet, impressionné par la maîtrise dont le jeune homme avait fait preuve pour sauver son fils des mains de trois brigands lors d’une cérémonie les mêlant à la foule, avait sur le champ décidé de le confier à son propre maître d’armes. Vieillissant, ce dernier avait achevé sa formation pour en faire son successeur. À PROPOS DE L'AUTEUR Juriste de formation, spécialiste de la question des sectes, T.S. Ötli a passé de nombreuses années à découvrir l'Histoire, la culture et les arts du Japon, y compris les arts martiaux. Dans le désir de faire partager sa passion pour les contes et la poésie japonais, il a tout naturellement situé son premier ouvrage, Le sang des cerisiers, dans le Japon du XVIIe siècle – période qui connaît l’apparition du haïku.

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