Le mythe Saint Seiya
Legimi
Valérie Précigout explore l'univers de Masami Kurumada et du phénomène Saint-Seiya... Les Chevaliers du Zodiaque. C’est sous cette appellation qui véhicule aujourd’hui de profonds accents de nostalgie que la France s’initia, sans le savoir, à ce qui allait devenir le phénomène Saint Seiya. Pour ceux qui la découvrirent lors de sa première diffusion télévisée en 1988, son adaptation animée est indéniablement de celles qui marquent et laissent des traces. Au-delà du contexte mythologique, de la fascination engendrée par les constellations ou du charisme des personnages aptes à captiver aussi bien les téléspectateurs masculins que féminins, ce dessin animé ne faisait jamais l’apologie de la violence gratuite, mais prônait au contraire les valeurs morales les plus nobles. Transcendés par une bande-son véhiculant des émotions d’une intensité rare, les sacrifices sincères de ces chevaliers prêts à tout pour servir leur déesse n’avaient plus rien à voir avec ce que le petit écran se bornait à diffuser alors. Ces trente dernières années, Saint Seiya n’est pas mort. Il a survécu là où tant d’autres naissaient et s’éteignaient, telles des étoiles. La constellation de Pégase a grandi à mesure que celui qui l’avait fait briller prenait le risque de la voir se métamorphoser entre les mains de nouvelles générations d’auteurs. Pour combien de temps encore les chevaliers du zodiaque sauront-ils nous émouvoir au nom de la grandeur d’Athéna ? Un ouvrage entier ne sera pas de trop pour retracer cette histoire et lui rendre un hommage sincère au nom de tous ceux qui n’ont cessé de se passionner pour cette magnifique série. Valérie Précigout analyse le célèbre manga qui marqua la jeunesse de nombreux jeunes, en analysant les univers, les symboles, les nombreuses références et les personnages de cette épopée complexe et merveilleuse. EXTRAIT Achevée en décembre 1990 avec la parution du vingt-huitième et dernier tankôbon, l’aventure Saint Seiya fait de Masami Kurumada un nouveau maître à penser dans le milieu du shônen manga. Mais en dépit de son expérience, l’auteur va pourtant se heurter à une difficulté de renouvellement manifeste qui se traduira par la publication éphémère de deux nouvelles séries rapidement avortées. N’ayant, en dehors de son titre, aucun lien direct avec le mythe de l’oiseau bleu, né d’une pièce de théâtre de Maurice Maeterlinck en 1908, dont l’histoire avait été popularisée au Japon par la touchante série animée de 1980, Aoi Tori no Shinwa : Blue Myth est un manga sportif imaginé par Kurumada entre 1991 et 1992. La quête de bonheur symbolisée au travers du mythique oiseau bleu se voit transposée ici à l’échelle d’un simple terrain de base-ball fréquenté par des collégiens. Le personnage principal, Aoi Tendo, choisit cet endroit précis pour défier le prodige Shingo Ôki dans le but de venger la défaite de son frère aîné décédé juste après leur match, convaincu que ce dernier avait été battu parce qu’il était déjà gravement malade. CE QU'EN DIT LA CRITIQUE "Un ouvrage qui se propose d’analyser le célèbre manga de Masami Kurumada, voila une bonne idée. Elle rend toute sa noblesse à une épopée formidable." - Tinou sur Sens critique À PROPOS DE L'AUTEUR Valérie Précigout, plus connue sous son pseudonyme de Romendil, a travaillé pendant quinze ans comme journaliste pour Jeuxvideo.com, le site spécialisé le plus important d'Europe. Férue de jeux de rôle japonais, elle a su s'imposer dans la critique sur Internet alors que cette dernière n'était encore que balbutiante face à la presse papier. Passionnée par la culture manga et les loisirs japonais, elle partage désormais ses impressions sur l'actualité du jeu vidéo par le biais du site Extralife.fr et rédige des articles dans la collection d'ouvrages Level Up, également chez Third Éditions.
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