Le marronnier
Legimi
Mylène, en retournant dans le village de son enfance, ne pouvait s'imaginer ce qui allait lui arriver ! 1970. Après huit années d’absence, Mylène revient dans sa ville après avoir découvert un bout de papier brûlé dans la cheminée : son père qu’elle croyait disparu serait enterré sous le marronnier du jardin. Elle rencontre Marc, un ami d’enfance et une idylle se noue, mais des événements tragiques vont déchirer les jeunes gens. Après des tergiversations, elle se résout à en informer la police. On creuse et on découvre le corps. Mais cette découverte est liée à des événements survenus sous la barbarie allemande durant l’occupation, d’un crime commis dans les Aurès en Algérie et d’un drame survenu dans une maternité. A la recherche du meurtrier, le commissaire Vaglio va suspecter trois personnes dont un est pourtant insoupçonnable. Des événements qui se confondent, se mêlent et rendent cette histoire haletante pleine de surprises et de suspense. Une histoire qui nous entraîne dans un face à face entre passé et présent, ombres et lumière. Au fil de l’enquête et des découvertes, les pièces s’assemblent et les rouages d’une sombre machination se mettent en place. Plongez dans ce polar haletant, entre présent et passé, à la recherche de secrets enfouis depuis bien longtemps. EXTRAIT Le portail était grand ouvert. La Renault 16 s’engagea dans l’allée et s’immobilisa devant l’entrée. Le commissaire Vaglio avait téléphoné dans la matinée, le chef d’entreprise serait là avant de se rendre à son bureau. Il sonna. Un court moment plus tard, madame Grandin ouvrit la porte, il se présenta et elle l’invita à rentrer. Il fut soufflé par le luxe de la maison, un vaste salon aux confortables fauteuils de cuir, un large bar en chêne massif comme dans les films hollywoodiens. Sur une table basse, une magnifique céramique, certainement un vase de Sèvres. Un bouquet d’anémones dans un vase. Aux murs étaient accrochés des tableaux qui lui semblaient de valeur. Madame lui proposa un café en attendant le maître des lieux mais il la remercia. Elle se retira. En attendant, il regarda les tableaux, une esquisse au fusain signé Grandin, il dessinait pas mal, pensa-t-il. Une peinture à l’huile attira son attention, il aimait les toiles sans être vraiment connaisseur. C’était un paysage avec en arrière-plan un château dominant le méandre d’une petite rivière aux tons turquoise dans lesquels se reflétaient des couleurs automnales. Ce tableau dégageait une impression de paix et de tranquillité. Il entendit un bruit feutré, il se retourna, Arnaud Grandin se tenait devant lui. Le commissaire, habitué à juger les hommes en un instant, pensa que ses employés devaient filer doux avec lui et qu’il ne devait pas aimer la contradiction. À PROPOS DE L'AUTEUR Bernard Tournois en 1970 commence l’écriture d’un roman qui reste inachevé : Le marronnier. En 2016, il retrouve au fond d’une armoire le manuscrit en partie écrit et dactylographié. Il ne comporte que le premier chapitre, l’idée générale de l’histoire et le nom des personnages. Bernard Tournois relit ces pages et se pique au jeu. Il reprend totalement l’écriture qu’il achève en 2017. Bernard Tournois vit en banlieue toulousaine. Il a réalisé de nombreux courts métrages dont certains ont été récompensés dans les concours et festivals. Passionné d’écriture, il a écrit tous les scénarios de ses films. Le marronnier est son premier roman.
36.80 PLN