Le colis encombrant

Le colis encombrant

Legimi

Les croyances africaines et l'ignorance religieuse peuvent apporter leur lot de mystères et de drames. Pour ne pas souiller sa foi en sa religion, l’oncle Assimaila refuse d’informer son neveu Karim de son devoir de s’occuper du fétiche de leur famille, lequel aurait dû prendre des dispositions pour y remédier et vivre à l’abri des tracasseries. « Héritier » d’un mystérieux colis, le neveu, un homme riche, est pourtant au centre de tous les drames jusqu’à sa rencontre avec l’auteur. Ce roman met à nu le zèle et l’ignorance religieuse dont souffrent certains adeptes des religions importées en Afrique. Laissez-vous embarquer dans ce roman où se mêlent croyances traditionnelles et occultisme religieux en Afrique. EXTRAIT J’eus l’idée d’aller à l’école de Komah pour demander au directeur que je connaissais bien, s’il pouvait m’offrir l’hospitalité, ne serait-ce que passer une nuit dans une salle de classe. Une fois là-bas, celui-ci me présenta ses condoléances et me fit savoir que c’était trop risqué de me laisser dormir dans une salle de classe, car celles-ci n’avaient ni portes ni clés et qu’il ne pouvait pas prendre la responsabilité. Il sortit un billet de cinq cents francs qu’il me remit. — Avec mille francs, tu pourras louer une chambre à l’hôtel Tchaoudjo, au centre-ville. En quittant le directeur, je compris qu’il voulait juste se débarrasser de moi. Lorsqu’il prétendait ne pas prendre la responsabilité, cela était clair que tout le monde était au courant de l’assassinat commandité de la vieille femme et le directeur craignait que les assassins ne retrouvent mes traces et ne m’assassinent dans ses locaux. Je ne savais pas ce qu’était un hôtel. Il m’expliqua que c’était une chambre qu’on louait à la nuit. J’avais plus de trente mille francs en poche et je pouvais passer plus d’un mois dans ce qu’il appelait un hôtel. Je remerciai le directeur et décidai d’aller découvrir cet hôtel. Je traversai tout le quartier Komah et sortis sur la grande route. Arrivé sur un pont, je vis au niveau de la polyclinique, un homme qui venait dans ma direction. Je reconnus tout de suite mon patron. Nous nous rencontrâmes à la hauteur d’un jardin de laitues. Il me demanda ce qui s’était passé et je lui parlai du drame et mon interrogatoire par les gendarmes. À PROPOS DE L'AUTEUR Alabassa Worou est né à Sokodé dans le centre du Togo où il suit ses études primaires, secondaires et y obtient le Baccalauréat. Il vit en Allemagne depuis quelques décennies. Il est titulaire d'un diplôme de l'Académie Sabel de Munich.

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