Jusqu'à ce que le divorce nous sépare
Legimi
Julia, 38 ans, décide de tout quitter : mari, maison, situation. Commence alors sa nouvelle vie ! Je m’appelle Julia, j’ai 38 ans, un mari, deux adorables enfants, un appart sur plan et même un monospace mais, à ce stade de ma vie de couple, j’ai plus de chances de finir pendue à la rambarde de l’escalier avec un tuyau de douche que de devenir un jour quadra. Pourtant, le mariage, c’était le rêve de ma vie ! Je me revois, petite fille, découpant les modèles de robes façon meringue dans des catalogues pour les coller dans mon journal intime à côté de la liste des prénoms de mes futurs enfants. Innocente, insouciante, je rêvais secrètement du jour où, après avoir glissé une superbe bagouse dans un écrin de velours rouge, mon mec se roulerait par terre en costard dans un resto ultra-chicos pour que j’accepte de l’épouser... Mais ça ne s’est pas exactement passé comme ça. Ma vie s’est transformée en pauvre remake de Cendrillon version moderne et, par un beau matin d’été, j’ai pété les plombs et j’ai claqué la porte de mon château de princesse. Me voilà donc au seuil du premier jour du reste de ma vie, avec une smala à temps quasiment plein sur les bras, un job qui paie les factures et mes premiers cheveux blancs. À moi le retour aux sources dans une maison meublée sur le Bon Coin, à moi la liberté, mais aussi les galères de maman solo, les sites de rencontres, les vacances pas chères, le quotidien en mode foldingue et les love-story foireuses. Autant vous dire que ma nouvelle vie version 2.0 n’est pas de tout repos mais... elle vaut le détour ! Entre humour et désillusion, découvrez la chronique de vie d'une femme moderne, dont les espérances de petite fille volent en éclat à quarante ans. Une fenêtre ouverte sur la société du XXIe siècle. EXTRAIT D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours su ce que je voulais faire de ma vie. Mes objectifs étaient tout aussi basiques que primaires : trouver mon prince charmant, me marier, travailler derrière un grand bureau et faire au moins deux enfants. Ce que je ne savais pas, c’est que les mecs ne courent pas après le mariage : ils se voient déjà la corde au cou avant même que l’idée des noces ait eu le temps de germer dans la tête de leur promise. Sans compter que la perspective de devenir père ne les branche pas plus que ça non plus… Je n’en avais pas encore conscience, mais l’homme et la femme ne s’opposent pas seulement par leur différence de sexe. J’étais donc loin d’imaginer à quel point mon parcours tout tracé dans mes rêves serait chaotique. À 12 ans, j’avais déjà élaboré la liste des prénoms de ma progéniture en les séparant en deux colonnes : prénoms féminins d’un côté, masculins de l’autre. Ce que je kiffais encore plus, c’était de découper les modèles de robes de mariée à la fin de Téléstar. Il n’y avait pas quinze mille modèles et c’était toujours les mêmes qui revenaient, mais une fois que j’avais effectué mon choix, je les collais dans mon cahier, à côté des prénoms de mes futurs enfants, et je rêvassais secrètement du jour où tous ces moments uniques bouleverseraient ma vie. À PROPOS DE L'AUTEUR C’est au seuil d’une deuxième vie pour le moins trépidante que Virginie Lasserre, jeune quadra fraîchement divorcée, se lance en tant que chroniqueuse sur le blog 35ans.fr. Adepte de la philosophie #NeverGiveUp, elle partage son quotidien entre ses deux pré-ados et son job à temps plein quand elle se voit offrir un aller simple pour le monde fascinant de la littérature. Passionnée d’écriture depuis sa plus tendre enfance, elle signe ici son premier roman, qui retrace avec humour et dérision le parcours à la fois tumultueux et palpitant d’une maman solo nouvelle génération.
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