Je ne me rappelle pas très bien…

Je ne me rappelle pas très bien…

Legimi

Suivez les aventures pagnolesques d'Olivier, un petit garçon qui grandit dans le sud. Olivier, arrivé par hasard dans le midi, découvre le monde qui l’entoure. Il grandit au côté de ses parents, de ses amis dans ce sud où les gens parlent « avé l’accent ». Ce petit garçon « normal » avec une vie « normale » nous fait découvrir son monde pagnolesque et ses aventures qui mêlent l’école, les vacances, ses amis, ses émotions, ses parfums méditerranéens, mais aussi ses craintes et ses inquiétudes. Au milieu de cette terre bercée par le Mistral et le « cagnard », on passe du rire aux larmes à Marguerittes, ce village aux portes de Nîmes, entre Garrigue et Camargue où les souvenirs, d’une étonnante précision, nous emmènent à travers ce voyage initiatique où plus d’un lecteur s’y reconnaîtra. Au style à la fois direct, limpide et dynamique, Olivier nous raconte le chemin parcouru, où il passe avec légèreté de l’enfance à l’âge adulte dans un monde qui n’a cessé de changer. Passez du rire aux larmes en accompagnant Olivier de l'enfance à l'âge adulte au cours des dernières années du XXe siècle, avec ce beau roman d'apprentissage ! EXTRAIT À l’époque le buzz des Inconnus « Auteuil, Neuilly, Passy », Patrick Bruel qui avec sa jolie petite gueule nous chantait « place de grands hommes ». Michael Jackson avait sorti un nouvel album et je découvrais des nouveaux comme Seal avec crazy, Dany Brillant (pas vraiment nouveau, mais c’est à ce moment-là qu’il fait son apparition dans ma mémoire musicale) et un Lagaf, humoriste qui s’essayait à la chansonnette. En janvier, c’est Sting qui faisait son entrée dans ma vie. Je le découvrais avec son dernier album The Soul cages et surtout All this time, sa chanson phare que j’ai dû écouter un millier de fois. Je ne connaissais pas trop Sting. Pas non plus Police. Quelques titres comme Every breath you take ou Message in the bottle, mais je ne m’étais jamais vraiment intéressé à leur musique. Je reconnais que ce fut là aussi une révélation. Pas autant que les Beatles, mais quand même. De ce genre de mélodie qu’on écoute avec plaisir, quel que soit le moment de la journée. Dans ma chambre, j’avais déplacé mon lit, mon bureau, mes armoires. Les posters eux, étaient presque tous à la même place. En faisant mes devoirs, j’écoutais les chansons du moment, depuis un petit radio-réveil de couleur rouge. Il crachait la musique qu’on écoutait sur NRJ ou Fun Radio. Je n’ai jamais vraiment dansé sur ce qui passait au poste. En revanche, je battais le rythme toujours avec le haut du corps et la tête. Je chantais aussi. En anglais, bien que ne connaissant pas les paroles de toutes les chansons, je faisais de la « phonétique ». J’y ai passé des heures dans ma chambre. À écouter mes airs préférés, à lire mes BD au début, puis mes auteurs et mes personnages favoris : Hercule Poirot et Sherlock Holmes. Plus tard Hemingway et John Grisham. Je me suis essayé à l’écriture, à une certaine époque. Mes parents ne s’en doutaient probablement pas. J’ai vainement tenté d’apprendre à jouer de la guitare. Sans succès. J’y ai invité une femme pour passer la nuit avec elle. J’y ai cuit ma première cuite. Et quelques autres. J’y ai ressassé mes peines. Et il y en a eu. Elle a été le témoin de plein de choses. Comme moi, des milliers d’ados avec les mêmes histoires et des anecdotes similaires… À PROPOS DE L'AUTEUR Olivier Minarro est né à Lyon en 1976. Il grandit dans le sud de la France près de Nîmes. Installé dans le sud de l’Espagne au début du millénaire puis à Londres au milieu des années 2000, il s’installe définitivement aux Asturies en 2012. Entre océan et montagne, c’est là-bas qu’il écrit Je ne me rappelle pas très bien…, récit méridional et méditerranéen où le regard d’un enfant qui devient un adulte traverse les dernières années du XXe siècle.

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