« Il faut tuer Che Guevara ! »
Legimi
Printemps 1967. Les États-Unis s’embourbent dans la guerre au Viêt-Nam, les manifestations d’étudiants se multiplient, des émeutes raciales dégénèrent ; des dizaines de victimes perdent la vie dans les banlieues noires. À la Maison-Blanche, deux hommes décriés : Lyndon B. Johnson, le Président, et Walt Whitman Rostow, son conseiller à la Sécurité nationale, impitoyable guerrier d’une Amérique régnant sur le monde libre. Vient une rumeur. Une guérilla tenterait de soulever la Bolivie. Che Guevara, que l’on croyait mort, fomenterait une révolution dans l’arrière-cour des États-Unis. Intolérable ! L’ordre est donné à Washington : anéantir définitivement cette insurrection communiste. « Il faut tuer Che Guevara ! » La traque s’organise. Elle durera plusieurs mois, supervisée depuis la Maison-Blanche par le Président et par Walt Rostow. Elle se terminera par une rafale de fusil-mitrailleur et la froide exécution du « Che ». Cet homme désarmé, en haillons, à moitié mort de faim, avait terrorisé la puissante Amérique. À PROPOS DE L'AUTEUR Jean-François Bouchard, écrivain et expert auprès de grandes institutions internationales, a consacré plusieurs livres à l’histoire du XXe siècle, dont ''Le Banquier du diable'' (Max Milo Éditions), ministre de l’Économie d’Hitler, ''André Mornet, procureur de la mort'' (Éditions Glyphe), sur les procès Pétain et Mata Hari et ''L’espion qui enterra Kennedy'' (Éditions Glyphe).
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