Dernière sortie avant la nuit

Dernière sortie avant la nuit

Legimi

Plongez dans cette histoire sombre et mystérieuse en plein cœur de Limoges. Une nuit, un homme est abattu dans une rue de Limoges, sans mobile ni motif apparent. Ce meurtre déchaîne alors des passions aussi violentes et soudaines qu'inattendues... Il y a tout d'abord les réactions des proches de la victime. Face à l'horreur de la situation, ces derniers sont naturellement en proie à l'incompréhension la plus totale. Mais s'immisce peu à peu en eux le doute. Connaissaient-ils réellement cet homme avec qui ils ont partagé tant de bons moments ? N'y avait-il pas en lui une part sombre, méconnue de tous ? Il y a ensuite les réactions des habitants de la ville. Attristés par la nouvelle, chacun semble apporter son soutien et faire preuve d'empathie. Mais quand le masque tombe, les faux-semblants se dévoilent et la vérité s'impose, impitoyable… Un ouvrage qui mêle suspense et rebondissement jusqu'à ses dernières pages ! EXTRAIT Déjà le vieux est dehors et son 357 en action. Les vitres descendent sous l’impact des balles. Après deux essais, le moteur repart. Une salve frappe la carrosserie sur l’aile arrière de la BMW. La voiture fonce droit devant, portières latérales ouvertes. Le jeune un genou à terre, la main gauche maintenant le poignet du bras tendu envoie deux frappes sèches dans la calandre avant de rouler à terre pour éviter la percussion. Le nez de l’italienne cogne l’aile de la BM. Un instant déstabilisée, elle chaloupe de droite à gauche avant de retrouver la stabilité et de repartir rageusement. Les dernières balles du vieux n’y changeront rien. Elle sort du parking sans marquer le moindre arrêt. Il n’y a que la fumée qui s’échappe à l’avant du capot dont on voit la traînée s’enfoncer dans la nuit et disparaître. Déjà le conducteur lance le moteur de la BM. Le vieux aide le jeune à monter le corps de la fille inanimée à même le sol à l’arrière. Il démarre alors que les portières ne sont pas encore closes. Le parking est redevenu désert. Loin dans l’obscurité urbaine, on entend les hurlements des sirènes qui déchirent le silence en traversant la ville. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Il faut souligner l’écriture. Mesurée et percutante, phrases courtes et parlantes, souvenirs ébauchés et présent morose. Ce qui offre une juste tonalité au récit, proche du béhaviorisme. Ce noir polar de Joël Nivard est de très belle qualité. -  Action-Suspense À PROPOS DE L'AUTEUR Joël Nivard est né à Limoges où il a passé toute une carrière de commercial, il vit toujours dans cette ville qu’il a longuement évoqué dans les pièces de théâtre qu’il a écrite et qui ont été jouées à Limoges comme Limoges avril 1905 ou Les chroniques du trolley. Il a publié 2 romans : Loser en 1983 aux Éditions Denoël et On dira que c’est l’été, deux ou trois jours avant la nuit aux Éditions Albin Michel en 1986. Son théâtre On pourra pas dire qu’il a pas fait beau aujourd’hui, Rien n’arrive pour rien, Limoges, avril 1905, T’avais qu’à prendre le trolley et Faut-il abattre les tringleurs de rideau ? est publié aux Éditions Le Bruit des Autres. Il aime la nuit, le vin, le roman noir et le rock’n’roll qu’il consomme sans modération.

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