D'un simple regard
Legimi
Comme il le dit lui-même : « un regard permet parfois de changer une situation, un homme, ou même une vie »Soutenus par des chutes étonnantes et bien appropriées, ces neuf récits s’articulent tous autour de l’éternel jeu de la vie et de la mort.L’écriture juste et précise installe des suspenses que ne démentirait quiconque ! Le texte joue aussi bien avec la religion que les obsessions, une naissance dans l’enfer d’un braquage, les basses vengeances d’un perdant à qui le pouvoir est donné, et même la mort en personne, mais toujours avec l’appui d’un thème commun : l’influence du regard.Plaisir de découvrir jusqu’où peut aller l’imagination d’un jeune auteur, dans ces textes pourvus d’un humour très singulier, et d’une ironie subtile qui aiguise la curiosité et l’esprit critique du lecteur. À ne pas rater donc ! Une très belle surprise dans l’ordinaire des joursCE QU'EN PENSE LA CRITIQUECe livre a remporté le 1e prix de la Fondation Laure Nobels- « D’un simple regard révèle un nouveau talent et virtuose de la plume » - Hermeline Jourquin, L'AvenirÀ PROPOS DE L'AUTEURLouis Escouflaire, lauréat du Prix de la Fondation Laure Nobels (1ère édition / 2014) est né le 9 octobre 1996 à Ath, en Belgique. Il a consigné les 9 nouvelles du recueil '"D'un simple regard" avant son 18ème anniversaire. L’auteur écrit depuis l’âge de 13 ans et apprécie beaucoup les langues modernes et anciennes. En dehors de la littérature, il s’adonne au théâtre, mais le cinéma est également pour lui une grande passion. Grâce à ce livre, le jeune écrivain a aussi voulu, selon ses propres termes, «prouver aux adultes que non, les jeunes ne sont pas des fainéants qui passent leur temps devant la télévision ! » Mission accomplie !EXTRAITDu rouge au vertOn m’avait dit de rester dehors, sur le trottoir d’en face. C’était toujours là qu’on voulait que je sois quand les choses devenaient intéressantes. Seul, à l’écart. Sur le trottoir.Pour ce coup, les gars avaient maquillé la caisse en taxi. C’était assez réussi, d’autant plus que j’avais trouvé l’endroit parfait pour me garer : en face du bâtiment, à l’endroit précis où un vrai taxi devrait normalement attendre son client. Tout allait pour le mieux, ma voiture était la seule à une centaine de mètres alentour. La banque paraissait calme, je supposais que tout se passait bien à l’intérieur. Depuis que j’étais dans cette équipe, aucun des plans n’avait foiré, et je sentais que ce n’était pas cette fois-ci que ça allait arriver.
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