Bribes démocratiques
Legimi
Un étudiant, qui a immigré du Bavard pour le Nerveux pour y poursuivre ses études, est soudainement arrêté pour des raisons politiques qui semblent le lier inéluctablement à l’un de ses amis, Gonga, devenu rebelle pour ses opinions contradictoires envers l’État du Nerveux. BRIBES DÉMOCRATIQUES est un roman qui relève avec profondeur la question poignante de la démocratie en Afrique principalement dans Le Nerveux, un pays frontalier avec le Bavard. Le narrateur, étudiant qui a immigré du Bavard pour le Nerveux pour y poursuivre ses études à l’Université de la Discipline, est arrêté pour des raisons politiques qui semblent le lier inéluctablement à l’un de ses amis du nom de Gonga, devenu rebelle pour ses opinions contradictoires envers l’État du Nerveux. Des agents sont à ses trousses jour et nuit, même son oncle qui l’héberge semble en faire partie pour des raisons qui lui sont propres. Il s’en suit alors des tumultes alléchants et déshumanisants, l’État utilisant tous les moyens pour retrouver les traces de Gonga pour résorber la rébellion. Un accord de paix signé finalement entre les rebelles et le gouvernement ne vient pas à bout de la question car les acteurs extérieurs n’ont pas été satisfaits des avancés produites par les parties, malgré des élections libres et transparentes, une transition espérée et le ras-le-bol des populations. Ces populations pauvres, fatiguées des interminables mêmes situations qui les obligent à fuir, encore fuir et toujours fuir leur espace sociologique pour s’humilier sur les terres d’errance. Une grève d’étudiants arrive à point nommé pour s’interposer entre les belligérants en chantant la paix et l’espoir, y arriveront-ils ? Toute la question reste posée quand on sait qu’en Afrique certaines armées n’ont pas hésité à tirer sur les peuples qui voulaient juste aimer leur pays. Un roman profond qui présente avec justesse le ras-le-bol des populations pauvres, fatiguées des interminables mêmes situations qui les obligent à fuir. Une grève d’étudiants arrive à point nommé pour s’interposer entre les belligérants en chantant la paix et l’espoir, y arriveront-ils ? EXTRAIT À destination au stationnement Maouli, après avoir payé le car, j’ai voulu descendre, c’est alors que je me suis senti retenu. Je me suis retourné. Je vis un homme grand. Sa tête était couverte de turban blanc, son visage ne se voyait presque pas, et avec ses mains fortes, gantées en plus il me tenait la taille. J’ai voulu lui poser une question et juste à ce moment une voiturette est arrivée à toute vitesse. Elle s’arrêta à notre niveau. Subitement, tout devin noir et je me suis senti assit dans une voiture. L’on m’avait fermé les yeux et jeté dans la voiture, certainement pour que je ne reconnaisse point la route que nous empruntions. Je me suis mis à poser des questions auxquelles je n’ai reçu qu’une seule réponse : « calmez-vous tout se passera bien ». Un temps passa. La voiturette s’arrêta. L’on me fit sortir et je marchais entre deux hommes – c’est sûr car une main me tenait de chaque côté – qui me tiraient par moment. Cela a pris une trentaine de minutes de marche en fin de train, puisque j’étais traîné comme un vulgaire machin. Un machin sans volonté de mobilité. Au gré des autres je glissais simplement. À PROPOS DE L'AUTEUR Né en 1978 à Garoua au Cameroun, Doune Barbo est Ingénieur de conception en sciences sociales pour le développement en poste au ministère de la Santé publique du Cameroun, depuis 2007. Il écrit des romans, des recueils de poèmes et des ouvrages de recherches dans le domaine de l’ingénierie du social avec une incidence sur le développement des populations. À son actif, on compte deux romans, deux recueils de poèmes et un livre documentaire classé sociologie et sciences administratives.
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