Traques fatales

Traques fatales

Legimi

Le viol et l'assassinat d'une jeune adolescente sont aussitôt suivis du meurtre du diacre. S'agit-il vraiment d'un acte de vengeance ? Suite au viol et à l'assassinat de Sophia Derouche, une adolescence de quinze ans, le diacre François Albert, Principal de la Providence, est retrouvé égorgé au beau milieu de la cour d'honneur de son collège le mardi 9 décembre 2008, à 22h30. Le commissaire Durmont est formel : c'est Karim, le frère de Sophia, qui est l'auteur de ce crime. Un simple acte de vengeance, dira-t-il... Tout se complique néanmoins dès lors que cette affaire est reliée à une autre, celle des jeunes filles violées et assassinées lors des matchs qui opposent l'équipe de volley-ball locale à celle, biélorusse, de Mogilev. Nora Morients, commissaire stagiaire de vingt-cinq ans, se retrouve contrainte de naviguer en eaux troubles, dans un labyrinthe de faux-semblants. Elle va se battre sans défaillance pour que l'insupportable crainte de découvrir une nouvelle jeune victime ne devienne réalité. Elle va devoir se surpasser pour faire éclater la vérité et tenter de mettre un terme à l'une des pages les plus sombres de l'histoire policière de sa ville natale... Suivez Nora Morients, une commissaire stagiaire, dans une première enquête où la recherche de la vérité n'est pas sans danger. Un polar régional qui vous plongera directement en eaux troubles, entre Poitiers et Mogilev ! EXTRAIT Je me suis épanchée devant ce parfait inconnu sur mon voyage intérieur, celui qui a transformé mon regard sur le monde et sur ma vie. Je lui ai raconté un bout de mon histoire personnelle, faite de ma chair blessée, de mes erreurs… et j’ai même levé le voile sur certains de mes secrets. Durant cette semaine de folie, j’ai pu observer à la loupe l’alchimie de l’intelligence mise au service d’une mauvaise cause. Jusque-là, je n’imaginais pas que l’esprit humain puisse être aussi complexe et machiavélique. Tant que l’on n’a pas vécu la chose soi-même… Heureusement, un jour, tout s’arrête, même le pire ! Puis il a décidé qu’il en avait assez entendu. Il a coupé son dictaphone, a rangé son carnet à spirale et s’est levé comme si je n’existais plus. Il était déjà dans son histoire. Un instant, j’ai même cru qu’il allait partir sans me dire au revoir. Il n’en a rien fait, bien au contraire. Il m’a dévisagé un instant comme s’il me voyait pour la première fois et s’est adressé à moi en enfilant maladroitement son duffle-coat : – Je ne dis pas ça pour flatter votre amour-propre, mais vous faites un fichu métier ! Il faut que les gens sachent ce que vous devez parfois endurer. J’ai eu un petit rictus sceptique : – Je crois qu’ils s’en doutent mais qu’ils s’en moquent, ai-je rétorqué. Ce n’est pas leur problème, à chacun sa croix. Il m’a écoutée sans m’entendre. – Votre enquête, c’est un vrai tourbillon. Si j’arrive à bien ficeler les choses, le lecteur se retrouvera pris dedans comme vous l’avez été. Ce sera un bel hommage à votre héroïsme… et à celui de vos hommes, bien sûr. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Quand on entre dans le livre, on est pris dans un tourbillon. Les rebondissements sons incessants. Un pur moment bonheur.... L'héroine, une jeune commissaire stagiaire malmenée par son métier, est très touchante. - Julie86800, Critiques Libres À PROPOS DE L'AUTEUR Jean-François Delage a travaillé en tant qu’enseignant pendant quinze ans, il occupe maintenant des fonctions de direction. Il vous propose un 1er roman policier aux ramifications internationales dont l’action principale se déroule sur Poitiers, ville où il réside depuis plus de vingt ans.

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