Seule ma mère comprenait
Legimi
Dominique Delescaille a aujourd'hui cinquante ans. Il y a huit ans, des mots sont enfin posés sur ses attitudes, sa façon d'être, des situations au quotidien. Quand, après une longue thérapie, la psychologue lui annonce qu'elle est Haut Potentiel, l'auteure y croit à peine, même si au fil des jours, elle revisite le passé et commence à comprendre pourquoi tout n’a pas été simple dans sont rapport aux autres ou avec son entourage proche ou éloigné. Pour Dominique, seules ses relations avec sa mère comptent vraiment : elles sont plus que fusionnelles, rien ne peut les séparer. Elle ne se sent apaisée qu'en sa compagnie. A son décès, sa vie bascule et c'est au travers Valentine, l’héroïne de ce roman, que Dominique se met à nu pour parler de son deuil, un sujet rarement voire jamais abordé chez les surdoués. Et pourtant, dès que le quotidien d'un Zèbre est bousculé à ce point, c'est le monde entier qui s'écroule. Beaucoup de spécialistes se demandent où elle trouve cette force, là où les gens « normaux » auraient déjà échoué en passant plus vite à autre chose, sans réaliser qu'une minorité de la population fonctionne autrement, ressentant les émotions à une échelle bien plus importante que la majorité des humains. À PROPOS DE L'AUTEURE Née à Charleroi, Dominique Delescaille a été journaliste pendant près de vingt ans, d'abord en télé locale, au sein de RTL Belgium ensuite avant de rejoindre plusieurs rédactions en presse écrite. Aujourd'hui, elle se consacre à l'écriture. Elle est aussi l'auteure de Ma grand-mère, cette jeune polonaise morte à Auschwitz. A 68 ans, sa fille découvre enfin son visage (éditions Jourdan, 2016).
45.11 PLN