Rouge écarlate
Legimi
L'enchaînement d’évènements significatifs jusqu'au déclenchement de l’irréparable... Elle mange une fraise. Un délice ! N’aurait pas dû. Un piège tendu par une ordure. Salma, trentenaire canon et forte tête, s’en tire avec quelques côtes et le nez cassés. Un avertissement. Courir comme une dératée lui suffira-t-il à échapper au pire ? Joseph, son père, est assailli par une envie de flinguer le mec d’à côté et d’étrangler Rosy qui ne le fait plus bander. Pourrait être amené à changer de cible. Marcus, le fameux voisin, faux expert-comptable et vrai salaud, fait dans l’import-export de produits prohibés, un milieu difficile où l’on ne peut espérer vivre vieux. À ses côtés, la fameuse Rosy, maman dévouée, pas aimée comme elle devrait. Leur petit garçon s’appelle Angelo, mais personne n’a dit qu’avoir quelque chose d’un ange protégeait des balles. À chacun sa petite maison… Un matin, ça canarde à la chevrotine dans l’une, l’autre est ravagée par les flammes. Pour les rescapés, le début de la cavale… Un roman noir qui nous plonge dans un road trip haletant EXTRAIT Joseph Salkov est moins vif qu’avant, mais il bande encore dru. Au réveil. Mais c’est surtout le soir qu’on baise. Pas comme son envie de tuer qui se pointe sans prévenir. Cette nuit, il a flingué Elvis. Du sang sur les mains. En rêve. Le King est mort. En vrai, il ferait bien la peau à qui? Le plus simple, ce serait Marcus Gulbis. N’aurait qu’à passer la haie, monter trois marches, pousser la porte. Il serait dans le salon, devant un écran avec son fiston. Il lui mettrait son flingue sur la tempe et Poum! Raide, Marcus. Ça se ferait tout seul, il a une raison de le buter. Marcus Gulbis lui a écrasé son petit chien. En reculant avec sa caisse, sans le faire exprès. CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE - « D’une écriture racée, directe et viscérale, Jacques Bablon nous emporte dans ce road trip sans but évident. Au fil de l’écrit les portes s’ouvrent, la trame prend sens. La lecture de Bablon est un combat sur un ring sans cordes ni arbitre, notre ressenti est un assentiment sincère à ses estafilades prosaïques. » – Nyctalopes - « L'écriture est nerveuse, les rebondissements s'enchaînent à un rythme effréné. Le lecteur se retrouve propulsé dans une cavale déjantée… » – Paris Normandie - « Brut de décoffrage, bourrée d’adrénaline, doux comme du papier de verre et rythmée comme une salve de kalachnikov… » – Passion Polars A PROPOS DE L’AUTEUR Sa mère est née à Saint-Pétersbourg, lui à Paris en 1946. Il passe son enfance dans le 93 à taper dans un ballon sur un terrain vague triangulaire… Ado, il décide de devenir guitariste et de chanter du Dylan pour pouvoir draguer les filles… Mais devant le peu de succès récolté il préfère s’acheter une pile de disques (les Stones, Mozart, les Beatles et compagnie…) et un Teppaz. Plus tard l’exaltation artistique lui tombe dessus par hasard grâce à la peinture. Après avoir dessiné des bols, des cafetières, des pommes et des femmes nues, il devient professeur à l’École supérieur des arts appliqués. Parallèlement à sa carrière officielle d’enseignant heureux, il publie des BD chez Casterman et devient scénariste dialoguiste de courts et longs métrages. Il a toujours eu besoin de voir loin pour survivre, c’est pourquoi il habite en haut d’une tour. Mais le pire, c’est que des années après, il ne sait toujours pas où est passé son Teppaz…
45.11 PLN