Paulino et la jeune Mort

Paulino et la jeune Mort

Legimi

« La mémoire est l’immortalité en elle-même disait Bergson et cet être cher que vous allez bientôt connaître et apprendre à aimer, je l’espère du moins, n’envisageait pas qu’il allait mourir, mais il était incapable de se souvenir. Cependant, à la fin de cette histoire, il apprit à le faire, par la force des choses, en acceptant, de plus, que le suprême acte d’amour che muove il sol e l’altre stelle est le fondement indispensable de la vie humaine et qu’il se réalise précisément dans la mort. Cette personne est mon ami Paulino Lafrenta Acebedo. Comme il n’y a rien à cacher, je préfère fournir tout de suite les coordonnées essentielles de son identité, avant d’aborder les faits absolument réels qui, comme je vous le dis, nous ont menés jusqu’ici. De nombreuses différences culturelles, sociales, financières, politiques même, ont séparé Paulino de votre serviteur tout au long de nos vies respectives. Mais les moments difficiles et éprouvants partagés jusqu’à ce jour par les dix millions, à peine, de compatriotes qui, nés entre les années trente et quarante sommes encore en vie, venant s’ajouter aux événements dont Paulino fut le héros et moi, le témoin, sont parvenus à nous unir en une étroite fraternité aux liens plus forts que le sang. » À PROPOS DE L'AUTEUR Miguel Veyrat est né à Valence (Espagne) en 1938, il se consacre entièrement à la littérature, en particulier à la poésie, en tant qu’auteur, traducteur et critique, après une brillante carrière de journaliste. Son œuvre poétique s’étend sur une trentaine d’années depuis Antitesis primaria (1975) jusqu’à Babel bajo la luna (2005). Récemment, il a publié Instrucciones para amanecer (2007) et prochainement Razón del Mirlo (2009). Paulino et la jeune mort est sa dernière production romanesque (2004). Ses traductions les plus remarquables sont Pas perdus d’ André Breton (1975), Pensées sous les nuages de Philippe Jaccottet (2002), Anthologie fluviale (2004) suivie de Lettres à Hélène (2007) de Jacques Darras et L’amour du nom (essais sur le lyrisme et la lyrique amoureuse) de Martine Broda. La traductrice Renée Fauveau est agrégée d’espagnol et a enseigné à l’université de Picardie Jules Verne d’Amiens. Elle porte, aujourd’hui jusqu’au lecteur français le récit d’un difficile aveu, celui de l’existence des fosses communes en Espagne faisant resurgir le tragique des blessures fratricides de la Guerre Civile.

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