Meurtres à La Rochelle

Meurtres à La Rochelle

Legimi

Trois corps sans tête sont retrouvés à La Rochelle : y a-t-il un lien entre ces trois meurtres ? La Rochelle, juillet 2014. Un corps sans tête est retrouvé aux Minimes. Puis un deuxième quelques jours plus tard dans la cathédrale. Enfin un troisième au musée du Nouveau Monde. À quelques semaines de son départ à la retraite, le commissaire Pierre Laroche est chargé d’enquêter, aidé par son second, le lieutenant Roullin. Y a-t-il un lien entre ces trois meurtres ? Les policiers sont entraînés dans le tourbillon de l’histoire locale et sur les quais de la cité maritime à la fin du XVIIIe siècle. Suivez pas à pas les investigations du commissaire Laroche et du lieutenant Roullin entraînés dans le tourbillon de l’histoire locale et sur les quais de la cité maritime à la fin du XVIIIe siècle. EXTRAIT — Entrez Mademoiselle Durtal. Permettez que je vous appelle ainsi, car c’est cet aspect de votre vie que je veux évoquer avec vous. Connaissez-vous l’histoire de votre famille ? Jusqu’au xviiie siècle, s’entend. — Je m’attendais à beaucoup de choses commissaire, mais pas à cette question-là. Je peux vous dire jusqu’à mes grands-parents mais avant ? Peut-être mon père le sait-il ? Mes parents doivent arriver à La Rochelle demain matin. La montre, toujours la montre… — Ce sera trop tard. Il faut que je leur parle aujourd’hui. — Je ne connais pas par cœur leur numéro de téléphone. Il est dans les contacts du mien. Mais c’est vous qui l’avez. Laroche finit par joindre Monsieur Durtal père après que l’on eut raccompagné sa fille en cellule. À son grand étonnement, celui-ci s’était montré coopératif. S’il ne connaissait pas totalement l’arbre généalogique de son ascendance, il fut néanmoins capable de dire que dans la famille, on était avocat depuis bien longtemps. Il n’y avait sans doute pas de Durtal au pied du chêne quand Saint-Louis y rendait la justice, mais à la fin du xviiie, oui sûrement. — Mais je ne vois pas où vous voulez en venir commissaire ? Pourquoi ces questions sur notre passé. — Parce que j’enquête sur la mort de votre gendre et sur deux autres. Et c’est dans le cadre de cette enquête que votre fille Agnès est en garde à vue depuis trente-six heures, parce que nous avons le sentiment qu’elle a bien des choses à nous cacher dans ces affaires. — Parce que vous mettez en garde à vue sur des sentiments dans votre police ? — Non, Monsieur Durtal, mais vous savez bien que cette procédure permet de faire avancer une enquête. Et que si nous n’avons rien à reprocher à votre fille, elle sera relâchée, comme le prévoit la loi. La loi que vous et moi avons à cœur de respecter. Donc je reprends. Connaissez-vous également la généalogie de la famille de votre épouse ? À PROPOS DE L'AUTEUR Né à Thouars, Frédéric Bodin est journaliste dans un quotidien régional ( La Nouvelle République du Centre-Ouest) à Niort, où il est arrivé à l’aube de ce XXIe siècle après avoir passé une vingtaine d’années à Nantes. Passionné de tout ce qui touche au chemin de fer depuis que, tout gamin, il voyait évoluer les énormes machines à vapeur en gare de Thouars, il est par ailleurs amateur de plongées dans les archives, il conjugue les deux dans ce premier roman.

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