Marée rouge à Plestin-les-Grèves
Legimi
Morte-saison dans une station balnéaire bretonne… Janvier à Plestin-Les-Grèves, paisible station balnéaire des Côtes d'Armor, c'est la morte-saison. En principe. Cette année, ce serait plutôt la saison des morts. Trois meurtres en deux jours ont semé la consternation dans ce bourg plus célèbre pour ses plages et sa nuit de la saucisse que pour ses tueurs. Centre-ville envahi par les gendarmes, mairie réquisitionnée, barrages routiers partout, les Plestinais ont peur. Devant ce déferlement de crimes, le commandant Roche et Laure Saint-Donge pourront-ils réagir ? Pourront-ils endiguer cette vague de violence qui vient avec la marée montante ? Une grande marée rouge. Rouge sang ! Un roman policier aux multiples rebondissements s'abat sur les Côtes d’Armor, telle une vague rouge sang ! Plongez-vous dans le second tome des enquêtes de Laure Saint-Donge ! EXTRAIT Cinq minutes de marche et il rejoindra le carrefour de la D64, la route Morlaix-Lannion, où la navette le récupérera. La navette, c’est le nom donné au bus de ramassage de l’abattoir où il travaille, à Kerivel, à une vingtaine de kilomètres de là. Pris dans ses réflexions tabagiques, le maître de Sultan ne prête qu’une attention très limitée à ce gros 4x4 aux vitres embuées qui arrive de la vallée. Même si la vue d’une voiture est pour le moins inhabituelle à cette heure de la journée. Encore à moitié dans les bras de Morphée, il continue à descendre, longeant le bord droit de la chaussée. La lune, un peu moins timide, se dégage des nuages et blafarde ses rayons sur le macadam. Alain Lenoir continue paisiblement son chemin, savourant sans modération chaque volute nicotinique. Un peu plus haut, dans le parking désert de la boîte de nuit locale, le 4x4 fait demi-tour. Trois personnes à bord. Qui ne se parlent pas. Qui échangent juste un regard. Déterminé. La voiture redescend maintenant vers Pont-Menou. À bonne allure. Un petit écart sur la droite, deux roues qui mordent sur le bas-côté, un conducteur impassible et un énorme pare-buffle, ce cocktail ne réussit pas au travailleur matinal. Malgré la violence de l’impact qui lui brise le bassin et une jambe, le fumeur de l’aube s’accroche, par pur réflexe, à l’impressionnant pare-chocs. Un voyage inconfortable et douloureux qui ne dure guère. La voiture s’arrête, cent mètres plus loin, en douceur, riverains obligent. Le corps, devenu inerte, retombe lourdement sur le sol, juste en avant de la roue droite. CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE Éditions Bargain, le succès du polar breton. – Ouest France il y a une vraie intrigue policière bien écrite, du suspens et de l'action, c'est un bon moment de distraction. - Jangelis, Babelio À PROPOS DE L’AUTEUR Michel Courat travaille actuellement comme expert pour une ONG qui s'occupe du bien-être des animaux, Eurogroup, et partage son temps entre la Bretagne et Bruxelles. Amoureux du Trégor depuis toujours, il y a exercé comme vétérinaire praticien pendant une quinzaine d'années, avant de partir s'occuper de protection animale dans les Cornouailles anglaises, où il a passé neuf ans. C'est dans ce Trégor cher à son cœur qu'il a déjà situé son premier roman policier Ça meurt sec à Locquirec, sorti en 2008. Auparavant, il avait publié trois ouvrages humoristiques : Gare aux Morilles (1998), La Brise de la Pastille (2000) et Mots pour rire (2001). À PROPOS DE L'ÉDITEUR "Depuis sa création en 1996, pas moins de 3 millions d'exemplaires des 420 titres de la collection « Enquêtes et suspense » ont été vendus. [...] À chaque fois, la géographie est détaillée à l'extrême, et les lecteurs, qu'ils soient résidents ou de passage, peuvent voir évoluer les personnages dans les criques qu'ils fréquentent." - Clémentine Goldszal, M le Mag, août 2023
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