Les questions que se posent les jeunes sur l'Islam

Les questions que se posent les jeunes sur l'Islam

Legimi

Un enseignant apporte des réponses aux questions que tout le monde se pose Il était temps que l’on cède la place et que l’on donne la parole aux jeunes. Dans tout ce qui se lit aujourd’hui dans les médias, dans les analyses des experts de tous bords, il était temps de remonter le courant et de s’arrêter auprès de cette jeunesse musulmane qui a des questions et qui veut des réponses. Parce que ces questions nous intéressent tous. C’est un prof qui s’y colle, et pas n’importe lequel. Hicham est musulman et croyant. Il a été jeune (et ne l’a pas oublié), il est passé par toutes les phases de questionnement qu’il raconte avec beaucoup d’humour et d’humilité. C’est un prof ouvert, attentif qui, dans ce livre, apporte des réponses à des questions précises. Parce que, tout compte fait, on n’a pas trouvé mieux que de s’intéresser, d’éduquer, de porter les jeunes pour faire avancer une société. Il nous semble qu’il est plus que temps de passer aux travaux pratiques et concrets. Un livre qui s’appuie sur les compétences à développer dans le cadre du nouveau cours d’EPC. Un livre facile d’accès pour tous : jeunes, parents, professeurs, personnels associatifs et médiateurs inter-culturels. EXTRAIT Au fur et à mesure de nos discussions, Mustapha détricotait complètement la rhétorique salafiste, et même s’il ne m’en avait pas complètement sorti à l’époque, il avait semé dans mon esprit ce qu’il fallait de bon sens pour rendre cette sortie inéluctable sur le moyen à long terme. Je me remémore parfois, non sans un sourire, ses critiques acerbes de certaines billevesées salafistes : « La barbe obligatoire ? Ça veut dire quoi ça, que Dieu le très miséricordieux va te brûler pour l’éternité toi, ton rasoir Mach 3 et les poils que tu auras coupés ? » « Comment ça on n’a pas le droit de lever les mains lorsque l’on fait do’a ? Que tu lèves les mains ou les pieds, faire do’a c’est faire do’a, il y a un moment où il faut arrêter le délire. » Ou encore mon préféré : « Écoute Hicham, tu sais quand je travaille à la mairie il y a parfois un petit chat qui vient dormir à côté de moi. Je préfère cent fois lui parler à lui qu’à un salafiste, je préfère même parler à un âne que parler à un salafiste. » À PROPOS DE L'AUTEUR Hicham Abdel Gawad a 30 ans, il est professeur de religion islamique auprès de jeunes de 12 à 18 ans. Il est détenteur d’un master en Sciences des religions et est formateur en dialogue islamo-chrétien, intervenant pour des cours universitaires concernant la neutralité et la religion. Il est également co-rédacteur du rapport sur le dialogue inter-religieux « Convictions et croyances face aux défis sociétaux » (2013).

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