Le Temps des cerises

Le Temps des cerises

Legimi

Quand on ne sait pas comment dire les choses, il est encore possible de les écrire"Je viens de lire votre livre et je dois vous dire que j’ai vraiment été très touché. Moi aussi plusieurs fois j’ai eu la gorge serrée… et ce n’est pas étonnant tant la vie de votre héros bien que très différente rejoint parfois la mienne. Il n’y a que cinq ou six ans de différence entre nous mais à cette époque (40-45) il s’agit presque d’une génération différente (la Résistance en particulier) et pourtant, moi aussi, il m’arrive parfois de me demander si je ne suis pas devenu vieux con devant la tournure des événements… Je me trompe peut-être mais j’ai du mal à croire que votre héros est de pure fiction et j’imagine que vous avez été inspirée par quelqu’un de proche. Peu importe puisque le résultat est là. Merci de m’avoir fait ce beau cadeau." - Jean FerratUn roman biographique émouvant avec une délicieuse pointe d’humourEXTRAITJ’ai eu soixante-quinze ans mardi dernier… Ce n’est pas particulièrement drôle, mais il paraît que c’est la vie. Hier dimanche mes enfants m’ont invité à déjeuner au restaurant et m’ont offert un appareil pour écouter les disques compacts et quelques disques pour aller avec. C’est une petite boîte plate, pas beaucoup plus grande qu’un camembert. Ça se branche sur un ampli, c’est extraordinaire. Je ne suis pas un grand écouteur de musique, mais il faut avouer que c’est tout de même de la belle mécanique ! Il y avait aussi un nouveau stylomine en argent avec mon nom et la date gravés dessus, avec lequel j’écris en ce moment. Ils étaient très contents de me faire ce plaisir. C’est ça, la famille, et ce n’est pas si mal, après tout. J’ai pensé beaucoup de mal de la famille, quand j’étais jeune (j’ai failli écrire quand j’étais plus jeune !). J’en ai même dit. Chacun réagit comme il peut, moi, je me défendais… Et puis j’y suis revenu, à la famille. Les enfants, les petits-enfants, les arrière-petits-enfants bientôt… Je ne suis pas mécontent, je suis même assez fier, comme si j’y étais pour quelque chose.CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE"La grande histoire se montre ici sans ostentation, Sylviane Roche restant à hauteur humaine pour évoquer Joseph à travers les méandres d’une vie frottée à son époque, et désormais rétrécie, promise à la tisane et aux gestes lents. Net, dépouillé, émouvant, avec de la gaieté dans ses eaux mélancoliques, c’est le roman d’un homme qui a chanté Le temps des cerises et qui médite Le temps des noyaux." - Michel Audétat, L'Hebdo"Du tourbillonnement enthousiaste des premiers chapitres à l’apaisement méditatif des dernières pages, Sylviane Roche excelle à inventer l’écriture à l’état naissant où son héros advient peu à peu à une existence langagière autonome." - Jean Kaempfer, Journal de GenèveA PROPOS DE L’AUTEURSylviane Roche, d’origine française, est née à Paris, dans le quartier du Marais. Elle est venue en Suisse à l’âge de vingt ans et s’est installée à Lausanne. Elle fait partie du comité de direction de la revue littéraire lausannoise Écriture, et enseigne la littérature française, l’histoire et l’espagnol dans un gymnase cantonal. Elle écrit des articles de critique littéraire dans divers journaux et a publié un recueil de nouvelles (Les Passantes), trois romans (Le Salon Pompadour ; Septembre ; Le Temps des cerises), un récit (L’Italienne, en collaboration avec Marie-Rose De Donno) et un recueil de « contes psychologiques » (L’Amour et autres contes). Elle est également traductrice de l’espagnol (en particulier Puerto final de l’Argentin Daniel Mayer).

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