Le secret des grottes blanches

Dans un petit village du sud de la France, un cinéaste arrive pour tourner un film et prend les habitants comme figurants, ce qui amène une bonne dose d'animation. Dans les années soixante-dix, un cinéaste décide de tourner un film dans un petit village du sud de la France. Les habitants se réjouissent, car cela va mettre un peu d’animation dans la commune et ils seront pris comme figurants. Mais bien vite, ils déchantent devant le mépris du réalisateur et des acteurs. Le tournage devient un calvaire et la vie du village est perturbée. Les villageois qui n’en font qu’à leur tête, le ciel qui s’en mêle, tout se ligue contre le cinéaste qui est prêt à arrêter le tournage. Mais ce film est important pour lui, aussi il s’acharne et finalement « le secret » des grottes blanches va finir par être dévoilé et les scènes seront tournées. Une confrontation qui devient amitié entre « Parigots » et « ploucs » : humour, amour, émotion mais aussi triste souvenance d’un passé perturbé. Une fiction drôle et animée, où le tournage d'un film devient un calvaire et où les villageois n'en font qu'à leur tête. À lire avec appétit, "le secret" des grottes blanches finira par être révélé... EXTRAIT — Bon sang, Josette ! C’est pas une blague, il veut vraiment venir au village pour tourner son film ! Si je m’attendais à ça ! Demain, il y a réunion du conseil je vais en parler et voir ce qu’il se dit. — Je pense que ce serait bien, notre village dans un film. Je vais un peu me renseigner sur ce cinéaste. Je demanderai à Gérard, le jeune Luciani, le cinéma c’est sa passion, peut-être qu’il le connaît. Le lendemain, pendant la séance du conseil municipal, ouverte à tous les villageois (c’est une des animations tant les débats sont ouverts, même pour des sujets banals !), dans une ambiance bon enfant, Maurice piaffe d’impatience d’annoncer cette nouvelle à ses administrés. Mais il faut d’abord parler de l’ordre du jour : installer de l’éclairage dans la rue de la plaine. C’est une demande qui ne date pas d’aujourd’hui, car les soirs d’hiver il y fait très sombre et l’on n’y voit rien en rentrant du travail. Le débat s’anime très vite : il faut trouver de l’argent bien sûr, mais dans ce quartier il y a de nouvelles constructions et l’on ne veut pas augmenter les impôts. Émile Gravet, le contestataire du village, s’insurge une fois de plus : — C’est toujours pareil ! Quand il s’agit de refaire les chemins pour les agriculteurs, il y a de l’argent, mais pour les autres ! À PROPOS DE L'AUTEUR À l’heure de la retraite, Serge Panis a voulu réaliser ce qu’il voulait faire depuis longtemps : « écrire », sans jamais en prendre le temps. Depuis septembre 2015, il a écrit cinq romans