Le manuscrit de Sainte-Catherine
Legimi
Ce nouveau thriller mystique, d'un maître du genre, entraîne le lecteur au bout de ses questionnements sur la nature, le monde et l'Homme. Le père Hieronymos, bibliothécaire du monastère Sainte-Catherine – un des plus anciens de la chrétienté (IIIe – IVe siècle) –, dans le Sinaï, découvre par hasard un livre d’une trentaine de pages qu’il n’a jamais vu. De lecture en relecture, il se convainc de son caractère exceptionnel. Comme ni son supérieur, intégriste et tyrannique, ni aucun de ses confrères n’est capable d’en mesurer l’importance, il décide de le soumettre à un saint moine copte du monastère Saint-Antoine, situé de l’autre côté du Golfe de Suez. Un an auparavant, Salvo, chirurgien éminent, est victime d'un attentat dans lequel périt sa fille Flora, journaliste d’investigations. Depuis lors, amnésique, il végète chez sa sœur à Cefalu, en Sicile, jusqu’au jour où des indices l'amènent à reprendre ses esprits et à entreprendre, en compagnie de Tiziana, une amie de sa fille, également journaliste, la recherche du Livre qui s'est révélé être l’objet de son enquête. L’Internationale intégriste veut détruire le Livre parce que l’image qu'il donne de Dieu n’est pas conforme au Dieu vengeur qui se prépare à châtier une humanité en perdition. Du Sinaï à Washington, de Panama à Heidelberg s'engage une course poursuite endiablée et meurtrière. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE - "Haletante, aux rebondissements insolites, subtile, [l'intrigue] mêle habilement Église, Mafia, le tout saupoudré d'une érudition éblouissante qui fait de cet ouvrage une véritable bombe mystico-philosophique truffée de petites perles sacrées et profanes. Une gourmandise pour l'intelligence et l'esprit." - Le vif/L'express EXTRAIT Ces pages ne sont pas une dissertation. Leur spontanéité surprend, irrite, réjouit. Inspirées par Myriam, elles révèlent l’exubérante cohérence, l’humour, la subjectivité absolue de ma vraie nature, à cent lieues de celle qu’on me prête habituellement. Jardinier amoureux de mon jardin, j’aime éperdument les Hommes même lorsque leurs manières d’être et de penser m’indisposent. Ainsi je supporte mal que certains s’expriment en mon nom ; d’aucuns subjuguent les âmes en m’attribuant les pires horreurs ; je serais un être effrayant, tyrannique, insensible à la consolation et au réconfort, à approcher en rampant. « Faites pénitence. Versez votre obole. » D’autres m’enterrent au nom de la modernité ; aux oubliettes le barbu archaïque, teigneux, gâteux ; dehors l’artificier irresponsable !
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