Le diable n'est pas mort à Dachau

Le diable n'est pas mort à Dachau

Legimi

De la Californie soixante-huitarde aux heures les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale, laissez-vous entraîner par ce captivant roman noir. Lorsque Henri Majencoules, un jeune mathématicien qui travaille en Californie sur le projet Arpanet, revient à Agnost-d'en-haut en 1967, son village natal focalise l'attention de tous les médias du pays : une famille d'Américains, les Stokton, vient d'y être massacrée. Imprégné par la contre-culture qui bouillonne alors à San Francisco – du Flower Power à la pop musique et de l'été de l'amour au LSD –, Henri supporte mal le silence oppressant de la terre de son enfance. Mais avec l'aide d'Antoine Camaro, son ami journaliste, il va tenter d'en savoir plus sur ce Paul Stokton, son épouse et sa fille assassinés. Il découvre alors l'existence d'un des programmes militaires les plus secrets et les plus audacieux de l'après-guerre… De Dachau à la CIA, de l’US Army à Pont-Saint-Esprit, les hommes changent, les manipulations jamais… Non seulement un polar noir, mais aussi un document choc ! EXTRAIT De l’extérieur, Dachau ressemble à un poste militaire classique avec ses tours de garde massives et son imposant mur de briques. À l’intérieur, c’est différent… La guerre y a aboli les règles sociales les plus élémentaires. Ici, la vie – celle des détenus, bien entendu – n’a plus aucune espèce d’importance. Jusqu’au mois de juillet de l’année précédente, seules les pendaisons et les fusillades avaient cours. On donnait la mort au compte-gouttes, même si les maladies contagieuses permettaient de se débarrasser rapidement des plus affaiblis. La typhoïde ravage d’ailleurs les baraquements. Depuis le mois de décembre le camp est en quarantaine. Malgré les épidémies, il a fallu trouver une solution plus expéditive pour faire place nette dans les Blocks en vue de l’accueil des nouveaux arrivants de plus en plus nombreux. Au début de l’été 42, on a construit une chambre à gaz dans le Block 10 de manière à accélérer le rythme des exécutions de masse. Le modèle est classique: une salle pour le déshabillage, des soi-disant douches, une morgue. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE À travers cette enquête, on effeuille le catalogue de toutes les turpitudes scientifiques de la première moitié du vingtième siècle. - Sud-Ouest Dimanche Un polar très noir, au style sobrement efficace, remarquablement documenté et habilement construit, dans lequel Maurice Gouiran jette une lumière crue sur ces questions qui sont toujours d’actualité. - Jacques Tessier, Un Polar Le talent de Maurice Gouiran nous réveille la conscience, nous ressuscite l’indignation et en refermant ce livre, on se sent plus vivant… - Intramuros À PROPOS DE L'AUTEUR Inébranlable. Dans ses polars, Maurice Gouiran ne s’attache pas aux chiffres de l’Histoire, il s’attache à la chair, à la terre et aux hommes. Il nous conte les méandres de leurs vies, il met des noms sur les morts… Il fait remonter à la surface les souvenirs, les tabous, les non-dits… Il nous fait sentir les brûlures du soleil, les odeurs des collines, il fait suinter la souffrance et la peur des victimes… Il n’invente (presque) rien, il n’enjolive pas (ou si peu), il ne donne pas de leçon, il nous ouvre les yeux !

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