La blanche Caraïbe

La blanche Caraïbe

Legimi

Une enquête qui mêle meurtre, trafic de drogue et corruption au cœur des paradisiaques Caraïbes... En 76, Paco a renoncé à sa carrière de flic, il est devenu chroniqueur judiciaire et critique cinéma au journal Le Provençal. Irène, elle, poursuit avec succès son activité de modiste. C'est un coup de fil de son ex-coéquipier qui va bousculer cette vie tranquille. Un véritable appel au secours que Paco ne peut ignorer. En effet, huit ans auparavant, après leur avoir sauvé la vie, Khoupi avait dû fuir précipitamment aux Antilles avec sa compagne Eva... Aujourd'hui, il a sombré dans l'alcool et semble au cœur d'une sale affaire mêlant univers néocolonial, corruption, magouilles immobilières et trafics en tous genres. Tous les ingrédients sont là : notables assassinés, meurtres inexpliqués, hommes de l'ombre, réseaux, femmes ambitieuses... Le tout à grand renfort de rhum, de drogue, de sexe et de quelques sorcelleries... Alors qu'une éruption volcanique gronde et menace de purifier l'île aux abois, Paco et Irène réussiront-ils à tirer Khoupi de cet enfer ? Un polar noir et incisif sous le soleil des tropiques ! EXTRAIT En réalité, tout le monde trafiquait à des degrés divers. Les insulaires avaient développé une vraie économie parallèle. À commencer par le rhum. Insidieusement Eva nous avait entraînés à multiplier les transgressions. « Comme tout le monde », disait-elle en riant. Nous achetions le rhum à la citerne. Comme tout le monde et au « noir », sans mauvais jeu de mots. Par jerricanes de vingt litres. Quatre fois moins cher qu’en bouteille au lolo* du coin. Notre premier achat en contrebande avait été l’occasion de visiter la distillerie en compagnie de Danièle. Un voyage dans le temps. Le XIXe siècle industriel. Toutes les machines étaient d’origine. La balance à canne était le clou du spectacle: une plateforme métallique sur laquelle montaient les boeufs et la charrette chargée de canne, la pesée, puis la décharge, une nouvelle pesée à vide, une soustraction et le tour était joué. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Avec La blanche Caraïbe, aux éditions Jigal, Maurice Attia signe son grand retour dans le petit monde du polar pour notre plus grand plaisir. Il nous enchante avec le début de cette nouvelle trilogie. A lire cet été, avec un mojito bien frais. - Dan Actu Mensonges, trahisons, blanchiment d’argent, tout y passe. L’intrigue savamment orchestrée va être soutenue, complexe… Un véritable puzzle, multipliant les entrées et les fausses pistes… Une histoire sombre, dure, sur une île bouleversée, loin de la France… - Un Polar Beau, cruel et désenchanté à la fois. Un polar incisif, instructif, sombre dont on se réjouit que Maurice Attia ait prévu de lui donner une suite. Jack is Back Again À PROPOS DE L'AUTEUR Maurice Attia est né en 1949 à Alger dans la Casbah où son père est alors cordonnier. Il va à l’école primaire dans le quartier essentiellement européen de Bab El-Oued. L’enfant joue au foot dans les ruelles quand ont lieu les fusillades avec l’armée française en mars 1962. Sa famille, comme tant d’autres à ce moment-là, décide de s’exiler à Marseille. L’adolescent grandit dans cette ville d’accueil, y fait des études de médecine, devient psychiatre et plus tard psychanalyste. Maurice Attia est l’auteur de plusieurs romans noirs dont une trilogie – Alger la Noire, Pointe Rouge et Paris Blues – parus chez Actes Sud qui relate les aventures policières et politiques de Paco Martinez entre 1962 et 1970.

45.11 PLN

Podobnie jak produkty