Générations Sonic
Legimi
Retour sur Sonic, le plus célèbre hérisson bleu ! Rival éternel de Mario, l'icône du constructeur japonais Nintendo, Sonic n'a pas connu un parcours aussi flamboyant que son homologue moustachu. Aussi porte étendard d’un consolier (de l'époque) nippon, SEGA, le hérisson bleu le plus rapide de la planète a pourtant navigué entre gloire et déboire. Pour la première fois, un ouvrage complet reviendra donc sur son histoire, de ses origines jusqu'à nos jours pour son dernier titre Sonic Forces. Découvrez, dans cet ouvrage complet et documenté, l'histoire de Sonic, l'éternel rival de Mario. EXTRAIT Sonic le Hérisson représente une myriade de choses : un personnage, l’avatar de dizaines de jeux, un héros de dessins animés à la qualité variable, le cheval de Troie qui renverse l’industrie du jeu vidéo au tournant des années 1990, un fort sujet de nostalgie, l’une des cibles de moqueries préférées de la presse spécialisée, et même un curieux objet de culture de fans. Les vingt-cinq premières années de Sonic l’ont fait rebondir d’un média à un autre. Il est l’objet de commentaires et de discussions, réussissant à s’émanciper rapidement du statut de « bête rivale » de Mario imposée par le marché vidéoludique. Quinze ans après sa naissance, Sonic est la star déchue, laissé dans l’ombre. Son succès ne semble plus qu’un mirage lointain, impossible à reproduire. Pour toute une génération, il fut un modèle de réussite, d’inventivité, de conception et de plaisir de jeu. Ainsi, si l’on se penche sur l’histoire de cette icône, on se rend compte qu’elle est bien plus qu’un simple objet de discussion. Sonic le Hérisson s’avère avant tout la mascotte d’une entreprise qui a, durant un temps, conquis sa propre industrie, au terme d’une collaboration entre Orient et Occident. Et ce, il y a plus de soixante-dix ans, dans des conditions qui, elles aussi, sont ironiques. À PROPOS DE L'AUTEUR « Indépendant de corps et d’esprit. » Une manière polie de dire : « Il est bizarre, mais c’est pour ça qu’on l’aime. » Né en plein été 1990 et après environ vingt ans d’études – dont du droit, un master de lettres et un autre de journalisme numérique –, Benjamin Benoît s’obstine à intégrer, à pas de loup, une profession moribonde : c’est décidé, il sera journaliste. Passé par le Journal du Japon où il fait ses premières armes, puis par Le Figaro, L’Express, il travaillait encore pour Le Monde quand les planètes se sont alignées. On peut aussi le lire dans Libération, Numerama, le Journal du Geek et l’entendre dans Les Croissants pour une expérience sensorielle complète. Ses dominantes : le high-tech, le grand éventail des cultures et des sons. Un jour, peut-être, il cultivera ce petit goût pour le judiciaire. Il possède ses mots fétiches, comme « prescriptif », « débauche » ou… « fétiche » ! S’il a l’air d’un zombie le jour, c’est parce que la nuit, il devient « Super-Fac-De-Lettres » et il rappelle à tout le monde ce que « positivisme » veut vraiment dire. Son anxiolytique alpha ? Parler devant un micro en direct. Passionné de radio, de podcasts et de musique, il a mené plusieurs projets dont le plus important a été la co-production du podcast mensuel de pop-culture japonaise, LOLJAPON. Vous y remarquerez son goût pour les longs formats, le grand n’importe quoi à peu près maîtrisé et une synthèse de tout ce qui constitue sa vie : les cultures de niche, la culture Internet, la culture otaku – pas toujours la plus reluisante ou mainstream – et les jeux vidéo. Toujours un casque vissé sur la tête, il vit dans l’UGC le plus proche de chez lui. Il n’est pas très fort pour regarder les gens dans les yeux ni pour parler de lui à la troisième personne. Un jour, il arrivera à passer une journée sans écran. Un jour…
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