Flic et gilet jaune
Legimi
Laurent Cassiau-Haurie revient, après La Police m'a tué, et plonge au coeur de l'actualité socio-politique française en retraçant le parcours mouvement des gilets jaunes. L’auteur, flic de son état, victime des travers de son administration, raconte la suite de son premier livre LA POLICE M’A TUÉ. C’est en toute logique, mais aussi par nature et tempérament qu’il a rejoint les gilets jaunes. Placé des deux côtés de la révolte, partageant les raisons et le cœur des mécontentements, il analyse et donne son sentiment sur ce mouvement mais aussi sur l’institution policière décriée, avec le recul et l’expérience acquise après 35 ans de carrière et d’épreuves. Ce livre est un cri du cœur et un appel au retour des valeurs modestes, simples et de bon sens. Tout ce qu’on a vu, entendu et cru s’éloigne peu à peu, devant les nouveaux paradigmes sociétaux et dogmes économiques. Certes, ils étaient déjà présents mais ne s’imposaient pas comme des évidences. À balayer le pays, la nation, le passé et son identité, on joue avec le feu. À mentir et manipuler, on dissout la parole publique déjà fortement décrédibilisée. À cantonner le débat, le réduire au silence, caricaturer les oppositions, dénaturer les propos, on fabrique de la frustration et de l’aigreur. Il est des moments où l’on ne peut plus se taire, ne rien dire, ne plus attendre. C’est l’avis d’un flic et d’un gilet jaune qui tente d’assumer ses idées en toute cohérence. L'ancien policier reprend l'histoire tumultueuse des Gilets Jaunes et le resitue dans l'actualité sociale et politique de la France. Un témoignage instructif qui rend compte des sentiments d'un nombre de français. EXTRAIT L’embourgeoisement des métropoles françaises, c’est-à-dire la concentration d’emplois de niveau plus élevé que partout ailleurs, qui a donné boboland, a favorisé l’émergence sur leur territoire géographique d’un modèle sociétal relativement éloigné du modèle égalitaire et républicain traditionnel. Ces aires économiques de plus en plus mondialisées se nourrissent de principes multiculturels et bien souvent communautaristes, en parfaite concordance avec la doxa philosophique européenne. Pendant ce temps, les véritables territoires perdus que sont les petites bourgades aux moyennes villes, la campagne se meurent tranquillement dans une indifférence générale. CE QU'EN DIT LA CRITIQUE A propos du tome 1 La Police m'a tué : -"Nous vous invitons fortement à lire La police m’a tué de Laurent Cassiau-Haurie, car ces témoignages, à visage découvert, de policiers sont très rares." Breizh-info À PROPOS DE L'AUTEUR CASSIAU-HAURIE Laurent, âgé de 55 ans, est entré dans la Police en 1984. Premier poste à EVRY puis au sein de la PJ d’AJACCIO et de VERSAILLES. Il revient en Sécurité Publique lors de son retour sur BORDEAUX où il va intégrer de nombreux services bordelais et la direction de plusieurs brigades et unités judiciaires : AUTO, VIOLENCES, CRIME, Economie Souterraine. Il participe activement au GIR de SARKO et à la ZSP de VALLS, sans oublier un intermède de deux ans à l’Ambassade d’ALGER. Actuellement Commandant de Police au sein de la Police bordelaise, cet Officier a subi une vague de bêtise, jalousie et amertume de la part d’une hiérarchie aveugle et incompétente au départ de son précédent Directeur, en 2014. Malgré une carrière riche, variée et exemplaire, cet Officier n’a pu échapper aux tenailles d’une administration représentée par des décideurs indignes le conduisant à une placardisation en bonne et due forme après de nombreuses tentatives de nuisances en tout genre.
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