Chroniques des génies

Chroniques des génies

Legimi

Le monde, presque réduit à néan, voit les humains disparaitre peu à peu... Le monde est réduit à des cités agonisantes reliées par un immense Tunnel. Le tout, perdu dans un univers métaphorique nommé le Grand Espace Blanc qui n'est plus qu'un tas de on-dit tous plus farfelus les uns que les autres : les humains sont frappés par une dégénérescence totale et même les légendes finissent par être oubliées. Au sein de ce chaos, vivent des Génies, personnages aux personnalités aussi dérangées que le sont leurs capacités psychiques. Mais chacun d'entre eux ne vit que pour une chose : connaître la vérité et atteindre la Grande Lucidité. Découvrez un roman de science-fiction post-apocalyptique dans lequel des personnages hors du commun sont en quête de vérité. EXTRAIT Le virus qui avait frappé l’humanité ne les avait pas transformés pas en zombies comme il fut jadis songé. Ni en fantômes ou autres tueurs psychopathes et schizophrènes. Ni même une maladie, un fléau mondial, une peste foudroyante, un choléra incurable, une rage divine. Ce qui avait rongé l’humanité avait été très subtil. L’enfermant dans une régression lente et torturante. Les humains étaient simplement devenus incapables de quoi que ce soit, sales et totalement excentriques. La Cité s’effondrait petit à petit sous les mains inaptes des hommes. De l’eau coulait parfois, inondant lentement certaines rues. Des hommes stupides essayaient vainement de réfléchir à une solution. Ignorant le problème, ils regardaient le sol pour tenter d’éviter l’inondation plutôt que de reboucher la source du problème. Ils réfléchissaient durant cinq courtes minutes avant d’oublier la raison de leur présence ici. Les rues et les bâtiments étaient dans des états lamentables, les égouts débordaient. Un corps trainait dans un coin d’une rue, probablement abandonné depuis des jours à en croire l’odeur insupportable qui s’en échappait ainsi que le nombre effarant d’insectes qui savouraient goulûment sa chair. Il était nu et ses yeux avaient été arrachés. Maconïs pensait que les hommes et les femmes avaient perdu la joie de rire, ils avaient perdu leurs repères et leurs espoirs. Puis s’était incrusté une timide folie, un mélange aliéné d’un désespoir profond. L’anéantissement des rêves accéléré par une haine et un mépris total. Qu’importait les termes qu’elle trouvait chaque jour, le résultat était là : la perte de tout ce qui pouvait animer l’esprit des hommes, comme l’art, le savoir et la culture les plongea dans un mutisme total. À PROPOS DE L'AUTEUR Frédéric Bonnotte est un passionné de littérature, d'astronomie et de science-fiction. Fraiseur-aléseur, de métier, il écrit durant ses temps libres et quelques romans aux nuances apocalyptiques et totalement désespérées naissent, dont Juno et Chroniques des Génies.

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