Agoraphobe et journaliste
Legimi
Un récit de vie chaotique qui vous fera voyager dans le temps ! Ce livre évoque mes souvenirs qui remontent à ma plus tendre enfance joyeuse, baignée au son des rythmes arméniens chez mes grands-parents paternels ayant échappé au génocide de 1915. J’ai vécu une jeunesse dorée dans les années 60 puis la descente aux enfers au cours de la décennie suivante. Enfant fragile, psychologiquement et physiquement, choyé, protégé puis soudainement abandonné dans la nature, sans le moindre repère à la préadolescence, tous les dangers me guettaient à 20 ans ! De crises en malaises, de peurs terrifiantes en moments d’égarement, de grandes paniques en gigantesque solitude, d’abandon en fuites éperdues, tous les précipices s’ouvraient sous mes pas. Autodidacte, sans le moindre bagage ni relation, j’ai réussi grâce à une bonne plume, de la chance et une passion pour le sport, à pénétrer le monde si fermé du journalisme. Malgré de grandes périodes d’angoisse et de dépression, mon joli parcours dans le difficile métier de journaliste n’en a été que plus merveilleux au fil de rencontres inoubliables. Ma vie professionnelle, sentimentale, mon bonheur de père, ma relation difficile avec ma mère, mon combat contre l’agoraphobie, mes voyages et mes aventures amoureuses, sont au centre de cet ouvrage. Reparcourez les grands événements de l'histoire de la France en entrant dans la vie d'un journaliste autodidacte EXTRAIT Grâce à l’école, je découvre l’étranger. Mes deux premiers séjours m’emmènent à Londres en 71, puis à Bruges et Ostende. Avec mes cheveux longs, mon collier « Peace and Love », je suis en phase avec l’époque, la fin des années 60. Le souvenir que je conserve de l’Angleterre, c’est une nourriture limite consommable, l’absence de sodas, et d’eau plate. En deux jours, nous admirons quand même la relève de la Garde à Buckingham Palace, les boutiques de Piccadilly Circus, nous pique-niquons dans l’un des nombreux parcs de la cité, et nous bénéficions d’un tour en bus qui permet de découvrir Londres et son architecture. En plus, l’aller-retour en ferry me laisse un excellent souvenir. De Bruges, je ne garde en mémoire que la promenade en bateau dans les canaux et la beauté de cette cité lacustre, surnommée à juste titre « » La Venise du Nord ». À PROPOS DE L'AUTEUR Philippe Traversian est né en 1957 à Saint-Maur-des-Fossés dans le Val-de-Marne. Il travaille 35 ans de journalisme puis devient biographe familial.
36.80 PLN